Lesmédecins spécialistes de l’HyperTension Artérielle donnent l’exemple et déclarent « Le vaccin contre la COVID-19 est une chance ». La Fondation de Recherche sur l’HTA, le Comité Français de Lutte contre l’HTA, la Société Française d’HTA et le Club des Jeunes Hypertensiologues se mobilisent en faveur de la vaccination contre la COVID-19 des patients
SantéHypertensionJusqu’à présent, les recherches n’avaient pas permis de pointer précisément du doigt les facteurs, en dehors d’une prédisposition génétique, pouvant accroitre les risques d’Alzheimer. Une étude publiée, hier, dans la revue Neurology apporte une piste supplémentaire sur le lien entre cette maladie et la pression artérielle. © Alzheimer un lien établi avec la tension artérielle chez les personnes âgéesDès 2014 et à l’occasion de la Journée Nationale de l’HTA Hypertension artérielle, le lien entre l’hypertension et le risque de développer la maladie d’Alzheimer avait été établi. Et même officialisé par le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle qui avait lancé la campagne de prévention l’hypertension fait perdre la tête ». Trois ans plus tard, c’est une étude menée à Chicago, aux Etats-Unis qui vient étayer ce constat. Explications. Des analyses post-mortemPubliés dans la revue Neurology, le 11 juillet dernier, les travaux se sont davantage concentrés sur l’impact négatif de la pression artérielle sur les tissus cérébraux des personnes âgées. Menée à la clinique Rush Memory qui dépend du Centre de recherche Rush sur la maladie d’Alzheimer, dans l’Illinois, l’étude s’est appuyée sur l’observation de personnes âgées de 59 à 102 ans. Ces sujets ont été suivis, en moyenne pendant 8 ans, jusqu’à leur décès. Les scientifiques ont alors procédé à une autopsie afin de déceler d’éventuelles lésions cérébrales pouvant indiquer des signes d’Alzheimer. Cette maladie neuro-dégénérative est généralement caractérisée par la présence de plaques amyloïdes et une accumulation de tau, une protéine qui se propage tel un virus dans le cerveau et endommage, voire tue, les cellules cérébrales. Infarctus cérébraux et tension élevéeTout au long de l’étude, la plupart des sujets présentait, en moyenne, une tension de 134/71 mmHg, ce qui est considérée comme une pré-hypertension, selon l’American Heart Association qui indique que l’idéal doit être de 120/80 mmHg ou en-dessous. Les scientifiques ont constaté que les participants qui avaient eu une tension plus élevée au cours de leur vie présentaient davantage de lésions cérébrales avec des zones de tissus cérébraux endommagés suite à une absence d’apport sanguin. Ces zones d’infarctus cérébraux, qui peuvent mener à une attaque, passent parfois complètement inaperçues. Une sur-présence de la protéine Tau a également été remarquée chez les patients présentant une pression artérielle plus élevée. De plus, les chercheurs ont constaté qu’une augmentation de la pression systolique de 134 mmHg à 147 mmHg accroissait de 46% les risques d’infarctus cérébraux. Des recherches à approfondirDans des propos rapportés par Time Magazine, le professeur Zoe Arvanitakis, qui a participé aux travaux, souhaite légèrement nuancer les résultats Au vu de ce que nous savons déjà sur le lien entre la pression artérielle et les attaques cardio-vasculaires, nous pouvons penser que c’est potentiellement et biologiquement possible qu’une altération de la pression sanguine lorsqu’on vieillit puisse conduire à des infarctus cérébraux ». Mais de préciser aussi que l’étude ne montre pas pour autant que c’est bel et bien une pression artérielle élevée qui cause des lésions cérébrales. D’autres recherches plus approfondies doivent être faites pour confirmer cette corrélation.

LeComité français de lutte contre l'hypertension artérielle met en garde les Français à l'occasion de la journée nationale consacrée à cette maladie. Infarctus, insuffisance rénale ou

Journée de l'hypertension Par Mathias Germain A l'occasion de la journée de l'hypertension, les spécialistes alertent sur les risques de cette maladie. Ils comptent sur l'automesure et la consultation d'annonce pour que les malades se prennent en main. Darron Cummings/AP/SIPA Publié le à 10h00 A peine 2 % des hypertendus traités réalisent les automesures nécessaires au suivi de leur maladie, s’inquiète le Dr Bernard Vaïsse, cardiologue à l’hôpital de la Timone à Marseille, et président du Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle CFLHTA. Autre chiffre inquiétant à peine un malade sur deux applique les recommandations hygiéno-diététiques ou prend son traitement à la lettre. D’après des études réalisées par l’Assurance maladie, ou des équipes de recherche en cardiologie, 50 % des hypertendus qui débutent un médicament antihypertenseur l’auront stoppé avant le 200e jour… Seulement 49 % des malades s’appliquent à réduire leur poids, et 52 % pratiquent de l’activité physique quotidiennement. Les hypertendus peu consients des risquesUn constat alarmant que dressent les spécialistes à l'occasion de la journée nationale de l’hypertension qui se déroule ce mardi. Ils veulent donc inciter les malades à être de véritables acteurs des consultations auprès des médecins. Les malades ne prennent pas toujours conscience des risques de complications, or l’HTA affecte le cerveau, le cœur et les reins… avertit le cardiologue marseillais. Elle a été classée par l’Organisation mondiale de la santé en deuxième position, juste après le tabagisme, sur la liste des facteurs diminuant le nombre d’années de vie en bonne santé. Ce qui est dommage, c’est que la pression artérielle peut être bien contrôlée par l’activité physique, par une bonne alimentation, et par les médicaments. » Ecouter le Dr Bernard Vaïsse, président du Comité français de lutte contre l'HTA. Le vrai problème est de prendre conscience de cette maladie silencieuse. » Pour remédier à ces problèmes d’observance et d’adhérence aux traitements, le Comité français de lutte contre l’hypertension souhaitent que les médecins, à 80 % des généralistes, et leurs patients prennent du temps lors de la première consultation d’annonce. Des consultatons d’annonce ont été mises en place pour le cancer, le VIH… il faut la même chose pour l’HTA, il faut que le médecin et le malade aient du temps pour établir la stratégie thérapeutique, pour bien comprendre les risques et les moyens de les éviter. Toutes les enquêtes auprès des malades montrent qu’ils manquent d’information une majorité d’entre eux ne connait pas la cause ou les causes de leur hypertension, ou n’a pas en tête leurs derniers chiffres de tension. » Des appareils d'automesure à disposition chez les médecins Le CFLHTA plaide donc pour la mise en place de consultations d’annonce et des consultations d’adaptation du traitement. Et le Comité en accord avec le ministère de la santé a fixé un objectif 70 % des hypertendus avec une pression artérielle sous contrôle en 2015. De son côté, l’assurance maladie a pris une initiative pour promouvoir l'auto-mesure. Pour 2014, elle a commandé des appareils d’auto-mesure que les médecins de ville pourront mettre à la disposition de leurs hypertendus afin qu’ils expérimentent l’auto-mesure de leur pression artérielle. L’assurance maladie souhaite ainsi équiper tous les médecins de ville qui le souhaitent d’ici trois ans. En janvier prochain, les médecins volontaires de quatre départements l’Aube, l’Aude, l’Isère et le Tarn pourront bénéficier de cette mesure. Ils pourront ainsi expliquer au malade la sacro-sainte règle de l’auto-mesure, la règle de trois » trois mesures pendant le mois précédant la conseultation chez le médecin, trois mesures le matin après le petit déjeuner, trois mesures le soir après le dîner. Ecouter le Dr Bernard Vaïsse "La règle de trois appliquée à l'auto-mesure "Si le malade ne souhaite pas faire cette auto-mesure, son praticien peut lui proposer un holter tensionnel, un dispositif médical électrique qui permet de prendre des mesures automatiquement pendant un certain temps. L’appareil porté directement par le malade relève la pression artérielle toutes les 15 ou 30 minutes pendant 24 outils aident à la prise de conscience et à un meilleur contrôle de la maladie les centres spécialisés d’hypertension ont développé un questionnaire de préparation à la consultation. Ainsi, l’unité d’hypertension de l’hôpital européen Georges-Pompidou AP-HP a conçu un questionnaire-patient de préparation à la consultation d’hypertension, baptisé HY-Quest. Ce questionnaire qui comporte pas moins de 133 questions, est rempli par le patient à son domicile puis apporté à la consultation pour être pris en compte par le médecin. 133 questions pour préparer la consultation Le principe est de remplir le questionnaire à domicile pour que le patient ait le temps nécessaire et suffisant de répondre aux questions, qu’il puisse recopier ses ordonnances précédentes et éventuellement se faire aider par un proche, explique le Dr Nicolas Postel-Vinay, hypertensiologue à l’HEGP AP-HP. L’utilisation de Hy-Quest contribue à structurer l’interrogatoire du patient afin de limiter les omissions dans les antécédents personnels et familliaux, le mode de vie, les intolérances au traitement, les examens complémentaires et les traitements en cours. Il nous permet de dégager du temps pour un dialogue personnalisé avec le patient sur son histoire, son projet de prise en charge ou son niveau d’information » Une étude récente a montré que cet outil a été bien accepté par les patients et que la concordance des réponses du patient avec celle du médecin est bonne. Les patients ont montré une forte motivation, seulement 10% d’entre eux ont oublié de rapporter leur questionnaire à la consultation.
duComité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle chez le sujet hypertendu Activité physique ou sportive . 2 La pratique régulière d’une activité physique ou sportive est reconnue comme bénéfique pour la santé en particulier chez les patients hypertendus. Le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) a souhaité connaître la pratique d
Débats Les éditorialistes du Point A votre santé VIDÉO. À l'occasion de la journée nationale contre l'HTA, est lancé un dispositif d'analyse inédit des résultats de l'automesure de la tension. La tension artérielle doit être régulièrement mesurée, a fortiori après 50 ans © SIPA/VALINCO Longtemps qualifiée de "tueur silencieux", l'hypertension artérielle est désormais accusée de faire "perdre la tête". En d'autres termes, le fait d'avoir une tension supérieure à 14/9 en réalité à 140 et 90 millimètres de mercure, lors des phases de vidage et de remplissage de la pompe cardiaque augmenterait les risques de présenter des troubles de la mémoire, voire de développer une maladie d'Alzheimer. Plus qu'un éventuel raccourcissement de la vie, cette menace devrait inciter un nombre croissant de personnes à faire régulièrement mesurer leur tension ou à la mesurer elles-mêmes grâce aux autotensiomètres commercialisés depuis des années. C'est en tout cas l'espoir du comité français de lutte contre l'hypertension artérielle CFLHTA et de ses partenaires qui lancent aujourd'hui la campagne "Quand l'hypertension fait perdre la tête", à l'occasion de la journée nationale de lutte contre l'hypertension. Comme pour la plupart des journées nationales, les résultats d'un sondage sont dévoilés. C'est ainsi que l'on apprend que près du tiers de la population française âgée de 35 ans et plus prend un traitement antihypertenseur. Et que ce pourcentage est stable par rapport aux enquêtes Flahs précédentes de 2010 et 2012. Cette enquête montre aussi que la pression artérielle de seulement 49 % des patients sous antihypertenseur est contrôlée. On est donc encore loin des 70 %, l'objectif espéré pour la fin 2015. Pour le Pr Jean-Jacques Mourad de l'hôpital Avicenne AP-HP, Bobigny, président du CFLHTA, cette absence d'amélioration du contrôle de l'HTA en France s'explique à la fois par la mauvaise observance des patients, l'inertie thérapeutique des médecins et l'efficacité insuffisante de certains traitements. Un site internet unique au monde Or, de nombreuses études ont montré une élévation d'un facteur 1,6 à 3,6 selon les études du risque ultérieur de démence chez les personnes hypertendues à 50 ans. "On estime que la moitié des cas d'Alzheimer seraient attribuables à des facteurs de risque vasculaire [HTA mais aussi diabète, tabac...] qui sont modifiables", rappelle le Pr Olivier Hanon de l'hôpital Broca AP-HP à Paris. Et effectivement, une récente étude a montré qu'un traitement antihypertenseur pouvait diminuer de 55 % le risque de démence chez des personnes à risque. "C'est à ce jour le seul traitement ayant démontré une efficacité pour réduire le risque de maladie d'Alzheimer", a rappelé ce spécialiste, président de la Société française de gériatrie et de gérontologie. Mais avant de traiter, il importe de dépister l'hypertension artérielle et de suivre son évolution. Et dans ce domaine, l'unité d'hypertension artérielle de l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris AP-HP vient d'innover, en lançant un site internet sur lequel les personnes pratiquant l'automesure de la pression artérielle peuvent bénéficier d'une aide pour interpréter les résultats obtenus. Accessible gratuitement, c'est le premier site de ce type en France et dans le monde, selon le Dr Nicolas Postel-Vinay de l'HEGP. En pratique, il suffit à toute personne ayant fait trois mesures de pression artérielle matin et soir durant cinq jours avec un appareil d'automesure d'entrer ses résultats dans le système, ainsi que d'autres informations âge, sexe, diabète, insuffisance rénale, antécédent d'AVC, tabagisme. Et très vite, cette personne peut être rassurée ou invitée à consulter un médecin. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Combattre l'hypertension artérielle pour ne pas perdre la tête Rire - Les grands textes des Grecs et des Romains Amusons-nous avec les textes, présentés dans ce Point Références par les meilleurs spécialistes de la littérature grecque et latine. Grâce à eux, le contexte historique et biographique des “private jokes” antiques devient clair, les subtilités de la langue et de la métrique, aisées à comprendre. 6 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
ondéen 1971, le Comité français de lutte contre l’hyper-tension artérielle (CFLHTA) est une association régie par la loi de 1901. Ses buts sont de mieux faire connaître les problèmes de l’hypertension artérielle au grand public, plus par-ticulièrement au corps médical ou au corps pharmaceutique, et d’entreprendre toutes les actions de formation ou d’information
Le 18 décembre prochain se déroulera la Journée Nationale de Lutte contre l’Hypertension Artérielle HTA. A cette occasion, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA et ses partenaires lancent leur nouvelle campagne Quand l’hypertension fait perdre la tête », relayée sur le site www​.comitehta​.org. Sa mission alerter les patients sur l’altération des artères du cerveau provoquée par l’hypertension artérielle,le diabète, l’hypercholestérolémie, le surpoids ou encore le tabagisme et sur l’importance de les protéger. Les deux conséquences vasculaires principales étant l’augmentation des risques de survenue d’accident vasculaire cérébral AVC et la perte de mémoire maladie d’Alzheimer. Chaque année, 130 000 accidents vasculaires cérébraux sont favorisés par l’HTA dans notre pays constituant une des premières causes de d’après la dernière étude FLAHS 2014 sur l’hypertension en France réalisée par Kantar Health à la demande du Comité Français de la Lutte contre l’HyperTension Artérielle CFLHTA, 30 % de la population française âgée de 35 ans et plus est traitée par un médicament antihypertenseur, soit 11,4 millions de personnes ; ce chiffre n’a pas évolué depuis la dernière étude FLAHS en 2012. A noter que seulement 49% des hypertendus traités sont contrôlés, loin derrière l’objectif 2015 de traiter et de contrôler 70% de patients hypertendus fixé par le CFLHTA, la Société Française d’Hypertension Artérielle SFHTA, la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie SFGG et la Direction Générale de la Santé DGS.La prise en charge et le traitement de l’hypertension artérielle peuvent réduire significativement le risque de survenue des troubles de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer. La baisse de la pression artérielle par un traitement hypertenseur peut réduire de 50% le risque de troubles de la mémoire, d’où l’intérêt de traiter l’hypertension en veillant à ce que la tension artérielle reste dans des valeurs normales », affirme le Professeur Olivier Hanon, chef de service de gérontologie à l’hôpital Broca,à Paris, Président de la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie SFGG. De nos jours, soigner son hypertension artérielle représente le premier traitement préventif des troubles de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer », insiste le Pr Olivier Hanon. Quand l’hypertension fait perdre la tête », la nouvelle campagne destinée aux hypertendusLes accidents vasculaires cérébraux, les troubles de la mémoire, la démence ou encore la maladie d’Alzheimer sont des pathologies perçues par le grand public comme une perspective angoissante. Pour les patients atteints d’hypertension artérielle, le lien entre leur pathologie, les démences et la maladie d’Alzheimer est peu connu. Nous avons donc choisi de les sensibiliser à ce lien dans ce livret et de leur montrer le bénéfice du traitement de l’hypertension artérielle sur la prévention des démences », explique le Pr Jean-Jacques livret informe également les patients des répercussions d’autres facteurs à risque vasculaire tels que le diabète, le surpoids, le tabagisme ou encore l’inactivité physique sur le bon fonctionnement de leurs artères et de leur implication dans les troubles de la mémoire ou encore la maladie d’Alzheimer. En dépistant et en traitant l’hypertension artérielle ainsi que les autres facteurs de risque vasculaire associés, il est possible de réduire significativement les risques de démences et de maladie d’Alzheimer et de ne plus vivre dans cette inquiétude », ponctue le Dr Bernard le livret Quand l’hypertension fait perdre la tête » téléchargeable gratuitement sur www​.comitehta​.org

Types) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation. Auteur(s) : Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle Voir les notices liées en tant qu'auteur Société française d'hypertension artérielle Voir les notices liées en tant qu'auteur . Titre(s) : La pression artérielle [Texte imprimé] : mesure, variations, interprétations

L’hypertension artérielle HTA est la maladie la plus fréquente en France près de 12 millions de Français sont touchés et quelque 3 millions supplémentaires ignorent qu’ils en souffrent. Sensibiliser aux conséquences de l'hypertension artérielle est majeur car certaines ne sont très méconnues si de très nombreuses études ont montré que l'hypertension augmentait de façon très importante les risques d’infarctus, d’accidents vasculaires cérébraux AVC et autres maladies cardiovasculaires, il est moins connu que l'HTA est également un facteur favorisant l'apparition de démence sénile. Et pourtant... "Aujourd'hui, on sait que le niveau tensionnel que nous avons autour de 50 ans va conditionner la qualité et l’état de nos neurones dans le grand âge, explique le Pr Jean-Jacques Mourad, hypertensiologue à l'hôpital Avicenne-Bobigny. Le lien entre l’hypertension, les troubles de la mémoire et la maladie d’Alzheimer est de plus en plus connu et déterminé par des études expérimentales et cliniques. Et nous savons que le traitement précoce et durable de l’hypertension artérielle va permettre de réduire le risque de démences de manière substantielle", poursuit-il. À l'occasion de cette Journée nationale contre l'hypertension artérielle, ce 16 décembre, Sciences et Avenir vous propose sept conseils pour vous aider à prévenir ou réduire l'élévation de votre tension. 1. Mesurez votre tension La prise de tension à domicile est aujourd’hui fortement conseillée. Elle se réalise très facilement à l'aide d'un appareil à tension et permet d'aider le médecin à adapter au mieux votre traitement. De plus, si elle est correctement réalisée par les patients, la mesure à domicile est considérée comme plus fiable. En effet, les médecins ont remarqué que certains patients présentaient des chiffres de pression artérielle plus élevés en consultation en raison d'un effet "blouse blanche". Au-dessus de 14/8, la tension est trop élevée. Mais il faut savoir que celle-ci peut varier au cours d'une journée selon vos activités physiques, votre état émotionnel et le moment de la journée. Pour mesurer correctement sa tension il est recommandé de suivre "la règle de trois" 3 mesures le matin autour du petit-déjeuner, 3 mesures le soir autour du dîner et 3 jours consécutifs par mois. 2. Mangez équilibré Les habitudes alimentaires jouent un rôle important dans les variations de votre tension artérielle. Adopter une alimentation équilibrée permet de réduire les risques d'hypertension. Pour cela il faut opter pour une alimentation pauvre en graisse. Car en limitant l’absorption de lipides surtout saturés, on réduit le risque de surpoids et d’obésité. Or, l’hypertension artérielle est souvent induite par un excès de poids. Les viandes rouges, sucreries, boissons sucrées et les aliments riches en graisses animales sont à éviter. Il vaut mieux préférer les viandes blanches, le poisson, les fruits et légumes, les céréales complètes et les noix. 3. Réduire sa consommation de sel Quand il passe dans le sang, le sel absorbe l’eau et augmente ainsi la pression dans les vaisseaux sanguins, ce qui favorise l’hypertension. Il est recommandé de réduire sa consommation en évitant les produits à forte teneur en sel charcuterie, fromages, gâteaux apéritifs, cacahuètes... et de ne pas resaler ses plats à table. Certaines eaux minérales très salées peuvent également êtres évitées. 4. Augmenter les apports en potassium Les mécanismes par lesquels le potassium peut exercer des effets bénéfiques sur le maintien d'une bonne tension artérielle sont nombreux. L'idéal est de veiller au rapport potassium/sodium sel. L'idéal est de ne pas dépasser les 5 ou 6 grammes de sel par jour 1g de sodium = 2,5 g de sel et de veiller à un apport en potassium aux alentours de 4 ou 5 grammes. Brocolis, épinards, choux, courges, sont des légumes riches en potassium,tout comme certains fruits bananes, agrumes, ananas, abricots secs, les germes de blé, les légumineuses fèves et haricots secs, pois secs, lentilles, les fruits oléagineux amandes, noisettes et... le cacao ! 5. Veiller à bien dormir Apnée du sommeil, nuits écourtées par trop de travail ou trop de sorties nocturnes contribuent à accroître la dette en sommeil et le risque d’hypertension. Les besoins en sommeil sont variables d’une personne à l’autre et d’un âge à l’autre mais globalement, il faut compter au moins 7 à 8 heures de sommeil en moyenne pour couvrir vos besoins en sommeil. 6. Attention à l'alcool Les effets vasodilatateur bénéfiques de l'alcool sont contrebalancés par l'activation du système nerveux sympathique se produisant lors d'une consommation excessive. Il est important de ne pas dépasser les limites recommandées à savoir pas plus de deux à trois verres de vin par jour en respectant une journée d'abstinence par semaine. 7. Pratiquer une activité physique régulière L’activité physique régulière est bénéfique pour le contrôle du poids mais aussi sur le plan cardiovasculaire. Elle permet "d’ouvrir les artères" qui apportent plus de sang aux muscles le cœur travaille plus, les artères s’assouplissent et la pression artérielle baisse ! Les activités d’endurance sont à privilégier marche, course, vélo, natation, gymnastique, etc. Il n'est pas nécessaire que l’activité soit intensive mais plutôt régulière et progressive. Enfin, est-il encore besoin de le rappeler, le tabac est évidemment à proscrire. La nicotine contenue dans les cigarettes - classique et électronique - est une substance qui favorise la production d’adrénaline. Cette hormone, sécrétée généralement en réponse au stress ou en prévision d’un effort physique, entraine une augmentation des contractions du cœur et donc de la pression artérielle. Sources Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle / Organisation mondiale de la santé
PrJean-Jacques MOURAD, Comité Français de Lutte contre l'HTA (CFLHTA) Nouvelle campagne du CFLHTA. Publié le 2014-12-15 00:00:00 - Révisé le 2017-08-05 00:00:00 Réalisation : Gaël de Vaumas - Mandaté par CFLHTA Source : Press Tv News « Le lien entre l’HyperTension Artérielle (HTA), les troubles de la mémoire et la maladie d’Alzheimer est de plus en plus connu et L’action 2016 La Journée Nationale de Lutte contre l’Hypertension Artérielle, du 16 décembre 2015, permet au Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA de présenter les résultats de son étude FLAHS 2015 menée par Kantar Health auprès de plus de 6 000 Français âgés de 55 et plus, dont 1 724 sont des hypertendus traités disposant d’un appareil d’auto-mesure. Les résultats révèlent que 55% des hypertendus traités de plus de 55 ans sont contrôlés. Il est observé qu’en 2015 une majorité des hypertendus traités sont à une pression artérielle au domicile satisfaisante ce qui les protège contre les accidents de l’HTA. Mais dans d’autres pays le bon contrôle de la tension est obtenu chez plus de 70% des patients, ce résultat n’est donc pas optimal ». Par ailleurs, 44% des hypertendus traités disposent d’un appareil d’auto-mesure et savent prendre correctement leur pression artérielle. La pratique de l’auto-mesure à domicile contribue à améliorer le contrôle des hypertendus en France. Depuis 2002, il est observé une amélioration du contrôle tensionnel avec cette méthodologie. Elle est le meilleur moyen d’évaluer la pression artérielle d’un patient hypertendu. L’action 2015 En 2015 le CFLHTA et ses partenaires lancent leur nouvelle campagne Quand l’hypertension fait perdre la tête ». et une brochure de diffusion gratute a été réalisée. Elle a vocation à alerter les patients sur l’altération des artères du cerveau provoquée par l’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie, le surpoids ou encore le tabagisme et sur l’importance de les protéger. Les deux conséquences vasculaires principales sont l’augmentation des risques de survenue d’accident vasculaire cérébral AVC et la perte de mémoire maladie d’Alzheimer. Chaque année, 130 000 accidents vasculaires cérébraux AVC sont favorisés par l’HTA dans notre pays constituant une des premières causes de handicap. Par ailleurs, la dernière étude FLAHS 2014 sur l’hypertension en France réalisée par Kantar Health à la demande du Comité Français de la Lutte contre l’HyperTension Artérielle CFLHTA, 30 % de la population française âgée de 35 ans et plus est traitée par un médicament antihypertenseur soit 11,4 millions de personnes ; ce chiffre n’a pas évolué depuis la dernière étude FLAHS en 2012. A noter que seulement 49% des hypertendus traités sont contrôlés, alors que l’objectif 2015 est d’observer un contrôle chez 70% des patients hypertendus traités. Les résultats de l’étude FLAHS 2014 indiquent par ailleurs que 11% de la population âgée de 35 ans et plus présentent un trouble de la mémoire qui justifierait un bilan Le trouble de mémoire est observé chez 21% des sujets de plus de 75 ans, Chez les sujets ayant fait un AVC, le trouble de mémoire est noté chez 34% des sujets. Chez les sujets ayant un bon contrôle de leur pression artérielle à leur domicile, on note 30% de moins de trouble de la mémoire que chez les sujets dont la pression artérielle est élevée. L’action 2014 En 2014, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA réalise une nouvelle campagne Hypertendus prenez en main vos consultations ! ». Un livret d’information téléchargeable gratuitement sur le site révèle aux patients les différents types de consultations qu’ils sont amenés à suivre tout au long de leur vie consultations de dépistage, d’annonce, d’adaptation du traitement, de suivi à long terme. Cette brochure a l’ambition de permettre aux patients de comprendre l’intérêt des consultations d’hypertension, de bien les préparer et de les appréhender sereinement pour une optimisation de leur prise en charge. La prise en charge de l’hypertension artérielle HTA est le premier motif de consultation en médecine générale et nécessite des visites régulières chez le médecin portant à plus de 41 millions le nombre de consultations annuelles concernées par l’HTA en France. Une personne souffrant d’HTA consulte son médecin généraliste 6 à 10 fois par an soit pour renouveler son ordonnance, soit pour soigner les maladies fréquemment associées à l’hypertension. L’action 2013 En 2013 le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA réalise une nouvelle campagne Hypertendus suivez le guide ! ». Un livret d’information téléchargeable gratuitement sur le site indique aux patients le moyen de surveiller son hypertension avec l’automesure, et rappelle l’importance du suivi régulier du traitement dont les bénéfices sont augmentés par une bonne hygiène de vie. D’après le dernier baromètre de l’hypertension en France, FLAHS 2012, seulement 2 % des 4 millions des hypertendus traités et possédant un appareil d’automesure prennent leur pression artérielle convenablement avant une visite médicale et seulement 54% des hypertendus traités suivraient parfaitement leur traitement. En 2012, 30 % de la population française âgée de plus de 35 ans est traitée par un médicament antihypertenseur soit 11,4 millions de personnes. Il y a 10 ans, ce nombre s’élevait à 8,2 millions. L’action 2012 L’hypertension artérielle qui touche en France 15 millions de personnes peut survenir à toutes les périodes de la vie, mais ce sont les femmes qui sont habituellement confrontées les premières à ce problème lors de la prise d’une pilule contraceptive ou lors d’une grossesse. Pour sa campagne d’information 2012, le CFLHTA veut faire prendre conscience que l’hypertension est souvent un problème pour les femmes jeunes mais qu’une hypertension peut aussi survenir plus tardivement dans la vie. La vigilance des femmes s’impose concernant l’hypertension artérielle, afin de rapidement la détecter et de permettre sa prise en charge la plus adaptée avant que ne surviennent des complications cardiologiques ou cérébrales. Le livret d’information Femmes et hypertension artérielle une liaison à risque » va aborder différents thèmes qui associent les femmes et l’Hypertension artérielle Hypertension et contraception, hypertension et grossesse, hypertension et ménopause. Un questionnaire permettant de tester ses connaissances sur les Hypertensions » et la mise à disposition du livret d’information Femmes et hypertension artérielle une liaison à risque » seront à retrouver à partir du 13 décembre 2011, pour la journée nationale de lutte contre l’hypertension artérielle. L’action 2011 Le sommeil qui représente un tiers de notre vie est un processus essentiel à la bonne santé au quotidien. Les troubles du sommeil, du simple manque à l’apnée du sommeil, peuvent avoir un effet sur le niveau de la pression artérielle et sur la qualité du contrôle de l’hypertension artérielle. Pour sa campagne d’information 2011, le CFLHTA propose un test pour évaluer les caractéristiques du sommeil des hypertendus afin de les sensibiliser à ces liens méconnus. Sur la base de l’échelle d’Epworth, ce test interactif est utile pour rechercher des signes évocateurs d’apnée du sommeil. De plus, le nouveau livret d’information Hypertendus, dormez-vous bien ? », a été réalisé pour cette campagne et donne des réponses aux questions suivantes Quel lien existe-t-il entre sommeil et pression artérielle ? Comment les troubles du sommeil peuvent-ils être à l’origine d’une hypertension ? Comment sensibiliser les hypertendus à ces liens méconnus ? Enfin, 5 signes révélateurs de troubles du sommeil et pouvant être associés à une HTA sont proposés pour aider les hypertendus à dépister un trouble du sommeil et permettre sa prise en charge. L’action 2010 On a l’âge de ses artères ! Cette formule bien connue est la traduction dans le langage de tous les jours des connaissances médicales qui ont montré que les méfaits de l’âge se portaient aussi sur les artères. Ainsi, avec le vieillissement, les artères s’épaississent et les rétrécissements des vaisseaux qui peuvent survenir vont provoquer les maladies cardiovasculaires qui, avec le cancer, sont les deux premières causes de mortalité et de diminution de l’espérance de vie chez l’adulte. L’âge des artères augmente lorsque des agressions comme l’hypertension artérielle, le tabac, un cholestérol trop élevé ou le diabète sont présentes. Cette brochure permet à un sujet qui souffre d’hypertension artérielle d’évaluer l’âge de ses artères » et d’envisager les changements favorables à une meilleure santé artérielle. Pour sa campagne 2010, le CFLHTA a proposé pour la première fois un test simple et pratique à réaliser pour calculer l’âge de ses artères, le comparer à son âge réel et comprendre ainsi l’impact des facteurs du risque sur lesquels nous pouvons agir pour améliorer notre âge vasculaire », c’est à dire la santé de nos artères et de notre cœur. De plus, Le livret d’information du CFLHTA Hypertendus connaissez-vous l’âge de vos artères ? », répond aux questions suivantes Pourquoi est-il important de connaître l’âge de nos artères ? A quoi servent nos artères ? Comment fonctionnent-elles ? Comment les protéger ? Le calcul de l’âge de vos artères. L’action 2009 En 2008 l’hypertension artérielle concerne plus de 10,5 millions de Français qui sont traités avec des médicaments antihypertenseurs. Cependant, seulement 11% des personnes de plus de 40 ans considèrent l’hypertension comme un problème sérieux. Pourtant, certaines conséquences de l’HTA, peu connues, sont graves. Le niveau de la tension entre 40 et 60 ans conditionne l’état du à 70 ans et plus. Mal soignée, l’hypertension peut en effet provoquer des infarctus du myocarde, des insuffisances rénales, des accidents vasculaires cérébraux, mais aussi des troubles de la mémoire et des démences. Les découvertes récentes prouvent que le traitement de l’HTA est aujourd’hui le seul traitement reconnu pour prévenir le risque de démence. C’est le thème de l’action 2009 du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA. Le livret Je protège mon cerveau en soignant mon hypertension » détaille les raisons scientifiques qui relient l’hypertension aux maladies du cerveau et indiquent les moyens pour dépister et prendre en charge l’hypertension artérielle. L’action 2008 L’hypertension n’est pas seulement un problème d’individu, c’est aussi une affaire de famille. Pour la première fois, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension CFLHTA a réalisé une étude chez des couples ayant mesuré la pression artérielle à la maison et choisit de placer la famille au cœur de sa campagne d’information et de prévention 2008. Si votre conjoint vient d’apprendre qu’il est hypertendu ou si un membre de votre famille est concerné, il est important de s’interroger sur son risque de le devenir soi-même. C’est aussi le bon moment pour adopter avec lui de bonnes habitudes et l’aider dans la prise en charge de son hypertension ; toute la famille va en tirer profit; Le livret L’hypertension artérielle une histoire de famille » indique les moyens pour vivre l’hypertension en famille. L’action 2007 Pour la première fois, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA s’adresse aux sujets à risque d’avoir de l’hypertension artérielle, notamment les hommes et les femmes âgés de 30 à 55 ans. Un kit de suivi a été proposé par le CFLHTA à 1 000 participants potentiellement à risque de devenir hypertendus. Le suivi a consisté à prendre sa pression artérielle, à se peser et à mesurer son tour de taille quatre fois dans l’année. Le livret Vivre sans hypertension » indique les moyens pour éviter de devenir hypertendu. L’action 2006 La campagne d’action 2006 du Comité Français de Lutte contre l’HTA CFLHTA s’associe à la Première Journée mondiale de l’Hypertension organisée par la World Hypertension League. Elle aura pour thème le dépistage et la prise en charge de l’hypertension artérielle. La brochure intitulée Je suis hypertendu et je me soigne ! », a pour objectif d’apporter au grand public des informations sur les causes de l’hypertension, les bénéfices et les moyens de son traitement. Le moyen de calculer les bénéfices liées à l’activité physique ; la liste des appareils validés par l’AFSSAPS pour pratiquer en toute confiance l’automesure, le test pour aider au respect de son traitement et les sont proposés. L’action 2005 La campagne d’action 2005 du Comité Français de Lutte contre l’HTA CFLHTA aura pour thème l’automesure. La brochure intitulée Mieux soigner son hypertension par l’automesure », a pour objectif d’apporter au grand public des informations claires sur la pratique de l’automesure, en insistant sur le choix d’un appareil validé d’une part, et sur les règles d’utilisation et de recueil des mesures d’autre part. La liste des appareils validés par l’AFSSAPS peut être consultée et le relevé d’automesure permettant au patient d’indiquer au médecin les résultats de sa surveillance est proposé. L’action 2004 En 2004, le CFLHTA souhaite faire le point sur les avantages de l’activité physique et sportive chez les hypertendus. À tout âge, se dépenser est utile pour soigner sa tension, même si elle est traitée par des médicaments et le Comité souhaite donner au public des informations claires et des conseils pratiques. Un peu d’exercice chaque jour est plus utile pour la santé que beaucoup d’activité une seule fois par semaine. Les activités d’endurance natation, cyclisme, marche rapide, jogging, golf devraient avoir la préférence des hypertendus qui souhaitent se dépenser. Une activité physique qui permet de parler pendant l’effort respecte les limites et ne fait pas courir de risque. Un hypertendu qui reprend une activité sportive après l’âge de 40 ans doit en parler à son médecin. Pour faire passer au mieux ce message, le CFLHTA a fait réaliser une enquête par la SOFRES auprès de 2500 Français. Il a été recensé les différentes activités physiques et sportives pratiquées par les hypertendus, les raisons de l’arrêt ou encore leurs motivations à débuter ou à reprendre une activité physique. L’analyse montre que chez les sujets hypertendus traités âgés de plus de 35 ans, 52% n’ont pas eu d’activité sportive depuis l’âge de 20 ans et que 9% font actuellement du sport. Les sports les plus pratiqués sont la natation 20%, la culture physique 17%, les sports d’endurance 15%. Les raisons les plus fréquentes de l’arrêt du sport sont le manque de temps 40%, les raisons familiales 26%, des problèmes articulaires 25%. En prenant en compte ces résultats, un travail multidisciplinaire réalisé entre des experts de la médecine du sport et des membres du CFLHTA a permis la rédaction d’une brochure et la mise au point de conseils pratiques destinés aux hypertendus. L’action 2003 En 2003, le CFLHTA souhaite faire le point sur les relations qui existent entre le stress et l’hypertension. Beaucoup d’idées fausses circulent et le Comité souhaite donner au public des informations claires et des conseils pratiques. Les points forts développés seront Si le stress peut provoquer des élévations tensionnelles transitoires chez tout le monde. Le stress n’est pas à l’origine de l’hypertension artérielle. Supprimer le stress » n’est pas supprimer l’hypertension artérielle ». Ne pas être stressé » ne protége pas de l’hypertension artérielle. Pour faire passer au mieux ce message, le CFLHTA a fait réaliser une enquête par la SOFRES auprès de 2000 Français afin de cerner leurs perceptions et leurs croyances sur la relation entre stress et hypertension. Puis, à partir de ces données et d’un travail multidisciplinaire entre experts cardiologues, psychiatres, médecin du travail, épidémiologiste,…, le CFLHTA a rédigé un livret d’information. Enfin, des conseils du CFLHTA aux hypertendus stressés sont donnés sous la forme de 6 recommandations. L’action 2002 En 2002, le CFLHTA a dressé un véritable » état des lieux » de ce que pensaient les patients de leur hypertension artérielle, de leur traitement, de leur relation avec les médecins et de la façon dont ils vivaient leur hypertension artérielle. L’action paroles d’hypertendus » a été réalisée à partir de groupes de paroles » ayant réunis 100 patients hypertendus en dehors de la présence de leur médecin habituel, et du recueil de 1125 questionnaires remplis par des patients en consultation. La diffusion du livret Paroles d’hypertendus », un document grand public conçu pour les hypertendus et tous ceux qui s’en occupent avec les 8 conseils de patients hypertendus aux hypertendus » et le lancement du site internet du CFLHTA, destiné à ceux qui cherchent à s’informer sur l’hypertension artérielle et qui veulent échanger leurs expériences sur la prise en charge de l’hypertension, ont constitué les principales actions du CFLHTA. L’action 2001 Pour sa campagne 2001, le CFLHTA a souhaité rompre avec les messages habituels délivrés sur l’HTA et utiliser des méthodes différentes pour véhiculer ses messages. Cela s’est concrétisé par l’organisation, le 7 décembre 1999, d’une Journée nationale de Lutte contre l’Hypertension artérielle » En amont, le comité avait associé des médecins généralistes et des spécialistes, habituellement impliqués dans la prise en charge des hypertendus, au choix du thème de l’action et à la définition des messages à délivrer au grand public. Le thème de L’observance du traitement de l’hypertension » ayant été retenu, deux outils ont été élaborés pour favoriser l’information sur ce thème Un test d’évaluation de l’observance a été mis au point. Les 10 recommandations du CFLHTA » pour améliorer la prise en charge de l’hypertension artérielle ont été rédigées et portées à la connaissance du grand public à l’occasion de La Journée nationale de Lutte contre l’Hypertension artérielle. . 530 396 376 160 192 557 698 698

comité français de lutte contre l hypertension artérielle