Partager cet article Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous à propos de moi depuis toujours la toile m'attire et a suscité des expressions diverses. Depuis un an, je travaille avec la matière et celle ci se dépose sur des compositions abstraites. Chacun pourra laisser libre cours à son imaginaire et interpréter les motifs qui se proposent à son regard Commenter cet article L Bravo PHIL tes peintures sont magnifiques j aime tes couleurs c' est ton image gaies lumineuses je suis heureuse et charmée de tes realisations je pense souvent à vous tous à travers ton blog je suis près de vous je t'embrasse PHIL l'artiste , Répondre
Jesuis né sous une étoile filante Et je vis comme une étoile filante Au hasard des routes, ma vie roulera Jusqu'à ce sacré jour où mon étoile tombera Je mourrai comme une étoile filante, Comme une étoile filante Compagnons des longs chemins, Amis des nuits de gnôle, Si vous trouvez votre copain crevé avec ses bottes, Enterrez-le bien profond et piétinez le
Hors ligne 7 Juin 2019 Ma bonne étoile Ma bonne étoile existe j'en suis persuadé Elle veille sur moi depuis que je suis né Il est vrai que des coup durs j'ai enduré Mais somme toute je m'en suis toujours tiré Ma belle étoile comment pourrais-je te remercier Moi qui n'ai jamais eu de cesse de te solliciter Comment te montrer enfin ma gratitude Moi qui m'empêtre comme un con dans ma solitude Je sais tu me dis qu'il ne faut pas désespérer Qu'un jour j'apprendrais de nouveau a aimer Que la roue finira bien a tourner dans le bon sens Et que j’arrêterai une fois pour toutes de vivre a contresens Mon étoile ! ma belle étoile ! Astre de mes nuit Ne me laisse pas même après le douzième coup de minuit Je te promet de continuer a croire en toi au delà de mes peurs Même si je quittais ce bas monde pour rejoindre notre créateur Perceval ​ Hors ligne 7 Juin 2019 Ma bonne étoile Ma bonne étoile existe j'en suis persuadé Elle veille sur moi depuis que je suis né Il est vrai que des coup durs j'ai enduré Mais somme toute je m'en suis toujours tiré Ma belle étoile comment pourrais-je te remercier Moi qui n'ai jamais eu de cesse de te solliciter Comment te montrer enfin ma gratitude Moi qui m'empêtre comme un con dans ma solitude Je sais tu me dis qu'il ne faut pas désespérer Qu'un jour j'apprendrais de nouveau a aimer Que la roue finira bien a tourner dans le bon sens Et que j’arrêterai une fois pour toutes de vivre a contresens Mon étoile ! ma belle étoile ! Astre de mes nuit Ne me laisse pas même après le douzième coup de minuit Je te promet de continuer a croire en toi au delà de mes peurs Même si je quittais ce bas monde pour rejoindre notre créateur Perceval ​ Mon très cher marco je suis sûre que ta bonne étoile veille sur toi et que le jour où tu t'y attendras le moins elle te permettra de réaliser ton beau rêve d'amour. Bisous bisous Gaby Hors ligne 7 Juin 2019 Bel écrit ! Nous avons tous une belle étoile, il suffit d'y croire....Quelquefois elle joue à cache-cache Bonne soirée Amitiés Hors ligne 8 Juin 2019 La Bonne Etoile naît souvent de la bonté de nos intentions... CARLAME Invité Hors ligne Hors ligne 8 Juin 2019 Ma bonne étoile Ma bonne étoile existe j'en suis persuadé Elle veille sur moi depuis que je suis né Il est vrai que des coup durs j'ai enduré Mais somme toute je m'en suis toujours tiré Ma belle étoile comment pourrais-je te remercier Moi qui n'ai jamais eu de cesse de te solliciter Comment te montrer enfin ma gratitude Moi qui m'empêtre comme un con dans ma solitude Je sais tu me dis qu'il ne faut pas désespérer Qu'un jour j'apprendrais de nouveau a aimer Que la roue finira bien a tourner dans le bon sens Et que j’arrêterai une fois pour toutes de vivre a contresens Mon étoile ! ma belle étoile ! Astre de mes nuit Ne me laisse pas même après le douzième coup de minuit Je te promet de continuer a croire en toi au delà de mes peurs Même si je quittais ce bas monde pour rejoindre notre créateur Perceval ​ Hors ligne 8 Juin 2019 c'est beau ......je ressens exactement la même chose et c'est souvent que je la sollicite ! Vic Hors ligne 8 Juin 2019 "La bonne étoile" Et si tu la faisais briller ? Alors tu vas me demander "comment ?" Et tu auras sûrement raison ... D'abord y croire. Très fort. Elle ne brille que si l'on y croit. Cette foi indéfectible donne des ailes Quand on y croit, très fort... encore une fois elle donne de la joie La joie amène la joie Cette joie immense fait pousser des ailes Qui te feront monter jusqu'à elle, ta bonne étoile" Et tu lui diras merci. Plus tu lui diras merci, plus elle brillera Et si ça ne suffit pas Alors plante un trèfle à 4 feuilles sous cette bonne étoile Pour la remercier tout en entier Je fais le voeu -sous ton étoile- si tu le permets qu'elle brille pour toi dans tout ce que tu souhaites de merveilleux et de bonheur Bises soleil Z. Dernière édition 8 Juin 2019 En ligne 8 Juin 2019 Très beau poème, l'émotion traverse notre écran! Bravo Marc Merci de ce doux partage Amitiés, bises Isabelle Un jour une petite fée réalisera tous tes souhaits J'aime beaucoup les derniers vers! Encore bravo Mon étoile ! ma belle étoile ! Astre de mes nuit Ne me laisse pas même après le douzième coup de minuit Je te promet de continuer a croire en toi au delà de mes peurs Même si je quittais ce bas monde pour rejoindre notre créateur Dernière édition 8 Juin 2019 Hors ligne 8 Juin 2019 Ma bonne étoile Ma bonne étoile existe j'en suis persuadé Elle veille sur moi depuis que je suis né Il est vrai que des coup durs j'ai enduré Mais somme toute je m'en suis toujours tiré Ma belle étoile comment pourrais-je te remercier Moi qui n'ai jamais eu de cesse de te solliciter Comment te montrer enfin ma gratitude Moi qui m'empêtre comme un con dans ma solitude Je sais tu me dis qu'il ne faut pas désespérer Qu'un jour j'apprendrais de nouveau a aimer Que la roue finira bien a tourner dans le bon sens Et que j’arrêterai une fois pour toutes de vivre a contresens Mon étoile ! ma belle étoile ! Astre de mes nuit Ne me laisse pas même après le douzième coup de minuit Je te promet de continuer a croire en toi au delà de mes peurs Même si je quittais ce bas monde pour rejoindre notre créateur Perceval ​j'aime autant le poème que le dicton du dalai-lama, tu le reconnais toi-même , ta bonne étoile éxiste, autrement dit ton ange gardien, il t'aime et ne te quitte jamais, mais il faut lui demander ce que tu veux, demandes-lui très souvent, si tu le fais avec sincérité, si tu lui fais en même temps confiance, il réalisera ton souhait, répondra! nous avons tous droit au bonheur, alors demande le tien jusqu'à ce que tu le reçois! bisous à toi charmant chevalier! Emie Hors ligne 8 Juin 2019 Mon très cher marco je suis sûre que ta bonne étoile veille sur toi et que le jour où tu t'y attendras le moins elle te permettra de réaliser ton beau rêve d'amour. Bisous bisous Gaby Je l'espère bien ma copine a moi !! ;- Bisous Perceval Hors ligne 8 Juin 2019 Bel écrit ! Nous avons tous une belle étoile, il suffit d'y croire....Quelquefois elle joue à cache-cache Bonne soirée Amitiés Voir la pièce jointe 14209 Moi j'aime bien les etoiles filantes ! Bisous Perceval Hors ligne 8 Juin 2019 La Bonne Etoile naît souvent de la bonté de nos intentions... Je n'ai que de mauvaises intentions Mais ma bonne étoile veille !! Allumer le feu !! allumer le feu !! amitiés a toi ! Perceval Hors ligne 8 Juin 2019 Merci Carlame Pour le clip et ta compagnie ! Amitiés, bises Perceval Hors ligne 8 Juin 2019 c'est beau ......je ressens exactement la même chose et c'est souvent que je la sollicite ! Vic Merci Victoria Nos bonnes étoiles se croiserons un jour ? Amitiés, bises Perceval Hors ligne 8 Juin 2019 "La bonne étoile" Et si tu la faisais briller ? Alors tu vas me demander "comment ?" Et tu auras sûrement raison ... D'abord y croire. Très fort. Elle ne brille que si l'on y croit. Cette foi indéfectible donne des ailes Quand on y croit, très fort... encore une fois elle donne de la joie La joie amène la joie Cette joie immense fait pousser des ailes Qui te feront monter jusqu'à elle, ta bonne étoile" Et tu lui diras merci. Plus tu lui diras merci, plus elle brillera Et si ça ne suffit pas Alors plante un trèfle à 4 feuilles sous cette bonne étoile Pour la remercier tout en entier Je fais le voeu -sous ton étoile- si tu le permets qu'elle brille pour toi dans tout ce que tu souhaites de merveilleux et de bonheur Bises soleil Z. Merci Zaza ! je ne sais pas trop quoi dire devant tant de gentillesse Merci pour les conseils ! je fera i comme tu dis !! ;- Merci pour ce superbe com Amitiés, bisous Perceval Hors ligne 8 Juin 2019 Très beau poème, l'émotion traverse notre écran! Bravo Marc Merci de ce doux partage Amitiés, bises Isabelle Voir la pièce jointe 14230 Un jour une petite fée réalisera tous tes souhaits J'aime beaucoup les derniers vers! Encore bravo Mon étoile ! ma belle étoile ! Astre de mes nuit Ne me laisse pas même après le douzième coup de minuit Je te promet de continuer a croire en toi au delà de mes peurs Même si je quittais ce bas monde pour rejoindre notre créateur Merci Isabelle pour ce gentil com ! Ta présence vaut largement celle d' une Fée ! Bises !! Marc Hors ligne 8 Juin 2019 j'aime autant le poème que le dicton du dalai-lama, tu le reconnais toi-même , ta bonne étoile éxiste, autrement dit ton ange gardien, il t'aime et ne te quitte jamais, mais il faut lui demander ce que tu veux, demandes-lui très souvent, si tu le fais avec sincérité, si tu lui fais en même temps confiance, il réalisera ton souhait, répondra! nous avons tous droit au bonheur, alors demande le tien jusqu'à ce que tu le reçois! bisous à toi charmant chevalier! Emie Je ne veux rien de spécial, le bonheur se mérite et jen'ai rien fait pour ! Seulement quitter ce monde en bonne santé au guidon de ma moto !! J'espère que Mon ange gardien est un Biker pur et dur ! Amitiés, bisous Perceval Hors ligne 9 Juin 2019 Merci Zaza ! je ne sais pas trop quoi dire devant tant de gentillesse Merci pour les conseils ! je fera i comme tu dis !! ;- Merci pour ce superbe com Amitiés, bisous Perceval Voir la pièce jointe 14262 Très bon dimanche Hors ligne 9 Juin 2019 Je ne veux rien de spécial, le bonheur se mérite et jen'ai rien fait pour ! Seulement quitter ce monde en bonne santé au guidon de ma moto !! J'espère que Mon ange gardien est un Biker pur et dur ! Amitiés, bisous Perceval Voir la pièce jointe 14268 oh non mon gentil Biker pur et dur, le bonheur est un cadeau que Dieu nous a fait sans rien exiger en retour, il est à ta portée, quand tu le tiendra enfin entre tes mains ou tes bras, tu penseras à moi et tu remerciera Dieu, la vie peut parfois être très généreuse, et n'oublie jamais, que pour chaque peine ou pire, qu'elle t'a infligé ce n'est qu'une leçon de vie qu'elle te donne, dès que tu l'a compris, elle ouvre son autre main dans laquelle elle cache un cadeau! et surtout fais-lui confiance, elle le mérite! quand à ton ange gardien mon chéri, il faut bien qu'il soit biker pour te suivre partout , parfois à train d'enfer! si dans la vie tu as fait des bêtises, comme nous tous en avons fait, nous ne sommes pas des anges, Dieu est amour, nous sommes tous ses enfants, et comme un bon père il sait pardonner et le fait, il lui faut de la patience parfois mais son amour est si vaste, si grand, sinon il y a longtemps qu'il aurait envoyer cette engeance que nous sommes à tous les diables! aimes toi et respectes toi, ne serait-ce que par respect pour ceux qui t'ont fabriqué, et surtout pour ce que tu es!
Sousquelle étoile êtes-vous né/e, vous êtes encore à vous le demander. En sept réponses, vous le saurez, vous n'aurez plus à vous le demander. (Sur un air de Polnareff)
Eclosion d’un joueur hors normes ou feu de paille comme la saison passée avec Rennes ? Avec un but dimanche et une passe décisive qui a sauvé la “Maison blanche” mercredi en C1 contre l’Inter Milan, Eduardo Camavinga réussit des débuts de rêve au Real Madrid. “On m’a déjà dit que j’avais une bonne étoile, mais c’est le travail quotidien qui paye !”, s’est exclamé le prodige français de 18 ans au micro de Canal+ mercredi soir. Quelques minutes auparavant, comme un symbole, il entrait à la 80e à la place de l’icône Luka Modric et offrait à la 89e une passe décisive inspirée au Brésilien Rodrygo 20 ans pour sceller la première victoire du Real en Ligue des champions, compétition que le club madrilène a remporté treize fois. Pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, dimanche contre le Celta Vigo en Liga, il est entré en jeu à la 66e et a marqué son premier but à la 72e succès final 5-2. En un peu plus d’une demi-heure de jeu en deux matches au Real, Eduardo Camavinga cumule donc un but et une passe décisive. Des débuts tonitruants qui rappellent ses premiers pas étincelants sous le maillot du Stade Rennais. Lancé en Ligue 1 par Julien Stéphan au printemps 2019, quand il n’avait que 16 ans, puis devenu le plus jeune international français depuis un siècle en septembre 2020 et auteur d’un but sublime contre l’Ukraine pour son deuxième match en Bleu, Camavinga a séduit le public français par son insouciance, son sourire et sa science du jeu. Baisse de régime Mais après ces débuts en fanfare, le rendement du jeune milieu de terrain a baissé ces derniers mois la saison passée, il totalisait déjà un but et une passe décisive après ses deux premiers matches avec Rennes à l’été 2020, avant de disparaître. Un triste pénalty obtenu contre Séville en Ligue des Champions en décembre 2020, et une passe décisive contre Dijon en avril. Et rien du tout en quatre matches de L1 cette saison, avant son départ vers l’Espagne. Cette baisse de régime peut-elle se répéter? Pisté par Zinédine Zidane depuis plusieurs années et recruté cet été par le Real Madrid pour six années et 31 millions d’euros + 9 millions d’euros en bonus, le jeune milieu de terrain a en tous les cas pour l’instant réussi à séduire supporters et observateurs. “Les enfants sont si grands !“, s’est exclamé le journal sportif Marca jeudi sur sa une, en référence à l’action du but construite entre Federico Valverde 23 ans, Camavinga 18 ans et Rodrygo 20 ans. “Je l’ai appris à Rennes” “L’entrée de Camavinga est très bonne. Souvent, quand tu entres en fin de match en Ligue des champions, tu es anxieux car tu as beaucoup à prouver en peu de temps. Mais l’action du but prouve qu’il a beaucoup de sang-froid. C’est un ballon qu’il aurait pu contrôler ou frapper, mais il a lu l’action parfaitement et il a vu une passe avant tout le monde”, l’a encensé Alvaro Benito, ancien joueur merengue et consultant pour la chaîne Movistar+. Le nouvel entraîneur du Real, Carlo Ancelotti, qui a réussi un coup tactique en lançant le buteur et le passeur décisif en deuxième période, a calmé les ardeurs, et a demandé de la “patience” avec le diamant français, qui doit “encore progresser en défense”. “C’est un enchaînement que j’avais appris à Rennes avec Mathieu Le Scornet ex-entraîneur adjoint du Stade Rennais, qui me disait souvent de faire la passe et de courir dans la profondeur pour amener le danger. C’est ce que j’ai fait avec Fede Valverde, il m’a bien servi et j’ai pu servir Rodrygo”, a confié Camavinga au micro de beIN Sports, après la partie. Alors, étoile filante ou “Galactique” naissant ? Pour l’instant remplaçant, Camavinga pourrait grappiller du temps de jeu et s’installer dans ce milieu de terrain vieillissant du Real Madrid, entre Toni Kroos, Luka Modric et Casemiro. Le soleil naissant n’a sans doute pas fini de briller. Besoccer
Maisce sont les gens qui te font pleurer. Une maison est faite pour qu'on en vienne. Et pour des rêves de retour. Qui, avec un peu de chance. ne se réaliseront jamais. Je suis né sous une étoile vagabonde. Je suis né sous une étoile vagabonde. Est-ce que je sais où se trouve l'enfer. Dans 'bonjour' il y a 'enfer' 1.
L’histoire du jeune Franz commence à Cassel le 25 décembre 1886. Né dans une famille bourgeoise émancipée, Franz est fils unique et il va développer de fortes relations avec ses cousins, Hans et Rudolf Ehrenberg. Bien qu’issu d’une famille assimilée à la société ambiante Franz va rester assez marginal pour pouvoir porter un regard distancié sur le monde qui l’entoure. Ce monde, en premier lieu c’est la famille, démasquée dès l’enfance comme lieu de contradictions sociales et intellectuelles insupportables ; il y dénonce l’incohérence d’un milieu familial aspirant à la fusion dans la société dominante tout en préservant des vestiges épars d’une tradition devenue incompréhensible. Son grand oncle Adam, pratiquant et attaché aux traditions, compte beaucoup pour brillant alors qu’il se destine à réussir la médecine, il se lance avec passion dans des études de philosophie et d’histoire. Il subit l’influence de l’historien Frédéric Meinecke. Dans le même temps, il passe beaucoup de temps avec son cercle d’amis, ses cousins, surtout dont il est le plus proche. Ils sont tous à la recherche d’une philosophie existentielle, qui place en son centre l’individu vivant, ici et maintenant. Et si la religion pouvait fournir la clé ? Et si elle en savait plus ? En 1909, son cousin et plus proche ami, Hans Ehrenberg se convertit au protestantisme au grand désappointement de la famille Rosenzweig mais Franz approuve la démarche de recherche tendant vers un absolu. Un an plus tard il se rend à un congrès philosophique à Baden Baden où il fait connaissance d’un certain Eugen Rosenstock avec va se nouer une profonde amitié. Dès l’âge de 17 ans, Eugen Rosenstock s’est converti au christianisme, il est devenu un chrétien militant. A cette époque il y a un fort mouvement de conversion au christianisme chez certains intellectuels juifs. Pour eux le judaïsme n’est plus qu’une relique incapable de répondre aux besoins de l’époque ce serait une bourse vide », les trésors de la culture seraient européens et l’Europe serait chrétienne. Un siècle plus tôt, au Siècle des Lumières, Henri Heine n’avait-il pas affirmé à propos de la conversion qu’ il s’agit d’un billet d’entrée dans la civilisation européenne ». Pourtant c’est avec difficulté que les Juifs ont obtenu leur émancipation doit-on rappeler que vers 1840-1850 plusieurs dizaines milliers de juifs allemands ont pris les chemins de l’exil en émigrant vers la terre promise américaine. Les années 1880 voient la flambée d’un antisémitisme nouveau qui tente de s’opposer à ce mouvement d’émancipation. Les divisions profondes qui traversent le Judaïsme allemand l’affaiblissent et ne lui permettent pas d’affronter aisément ces nouvelles conditions. Pourtant les juifs doivent apporter des réponses à ces questions lancinantes qui se posent à toutes les générations comment concilier la modernité et la tradition ? Qu’est-ce que la spécificité juive ? En juillet 1913, à Leipzig, Franz et Eugen se retrouvent et au terme d’une discussion passionnée où l’on parle de la raison et de la foi, de l’histoire et de la révélation de Hegel et de Nietzche, de judaïsme et de christianisme, de la vérité et de la prière. Rosenstock convertit intérieurement Franz Rosenzweig. Il le convainc qu’on ne peut continuer à vivre dans le relativisme et le scepticisme, qu’il faut se référer à un absolu, que le religion chrétienne est la seule apte à fournir des repères à la vie intérieure, que le temps a un sens, une origine et une fin qu’elle offre au monde une cohérence. Franz Rosenzweig est secoué. En 1913 il rentre à Cassel pour fêter le nouvel an juif, les Evangiles à la main il proclame devant sa mère Tout y est, la vérité est là , il n’y a qu’un chemin ! » Il désire se convertir à son tour, comme ses cousins Hans et Rudolf Erhenberg et son ami Eugen Rosenstock. La seconde vie de Franz Rosenzweig est marquée par le tournant de Kippour 1913, les débuts et le déroulement de la Grande Guerre. C’est apparemment une décision formelle ; immédiatement après Kippour, il se convertira au christianisme. Comme aux origines du christianisme il ne veut pas rentrer dans l’Eglise comme un païen mais en tant que juif, comme Jésus et les Apôtres ! Existe-t-il au sein du judaïsme une journée plus cruciale que celle de la rémission des péchés. Et c’est pour cela qu’il a pris à la veille de son baptême, le chemin de la synagogue, chemin qu’il n’avait plus emprunté depuis le jour de sa Bar-Mitsva. Au début de Kol Nidré, ouvrant le Yom Kippour de 1913, c’est un jeune homme âgé de 27 ans qui pénètre dans une des synagogues orthodoxes où il ne connaît personne, sans orgue, ni chœur, une shule, de Berlin. Ici, nulle fioriture, pas de chœur mixte, en fait une grande quantité d’hommes qui invoquent le maître d’univers auquel ils adressent des supplications dans les complaintes qui s’élèvent vers le ciel il ressent aussitôt toutes les souffrances du peuple juif. Lorsque vingt cinq heures plus tard, l’Office de Yom Kippour s’achève par la prière de Nehila, c’est un Franz Rosenzweig bouleversé et transformé jusqu’aux tréfonds de l’être, qui sort de la Synagogue. La même nuit il écrit à son cousin Rudolf Erhenberg Cela ne semble plus nécessaire et c’est pourquoi, étant ce que je suis, cela n’est plus possible. Je resterai Juif. Peut-être le Christianisme, la Demeure du Fils, doit-il permettre à chaque homme d’entrer dans la Demeure du Père, et son caractère missionnaire est-il universellement justifié sauf pour Juif, car le Juif n’a nul besoin du Fils pour trouver le Père ; de par sa naissance même, son histoire, son existence, il est à demeure dans la Demeure du Père. » A partir du lendemain de Kippour 1913 non seulement il reste Juif, mais par un effort incessant et volontaire d’étude, de réflexion, de pratique et de vie, il redevient » juif dans toute la plénitude du terme. Pour lui le judaïsme n’est plus une question de recherches historiques ni un sujet académique, mais bien une question sa presque conversion au christianisme et son retour au judaïsme, il décide de rester quelque temps à Berlin pour y approfondir les sources juives. Il va suivre les cours du philosophe Hermann Cohen. Cohen est dans ses vieux jours. Il vient de quitter l’Université de Marbourg, en pleine gloire. Fils de hazan, ministre-officiant, élevé dans la tradition- destiné initialement à être rabbin, il a fait un passage par l’institut rabbinique de Breslau, il a suivi sa formation de philosophie à Berlin avant de devenir l’illustre représentant de l’école de Marbourg. Entre les deux hommes naît une affection profonde. Rosenzweig voit en Cohen un inspirateur, un maître, une référence qui lui rappelle peut-être son grand-oncle Adam. Cohen pressent chez ce jeune homme un esprit libre, un disciple doué et peut-être le fils qu’il n’a jamais pu avoir. Ils divergent sur bien des sujets, leurs tempéraments sont aux antipodes, mais cette rencontre a beaucoup compté pour Rosenzweig. Comme celle de Martin Buber dont il fait la connaissance à la même époque et qu’il retrouve plus tard à Francfort. Ce qu’il appelle la teshouva de Hermann Cohen renforce en tout cas son propre retour au judaïsme, même si ce retour doit se frayer sa voie par ses propres forces. En septembre 1914 éclate la première guerre mondiale c’est un moment où la civilisation européenne est entrée dans une crise sans précédent. En effet la mort au combat provoque la rupture définitive avec le modèle condamné d’une Europe dévastée par l’affrontement des nationalismes. La guerre entre les nations européennes est une confirmation de la nocivité »hégélienne. Il faut sortir du XIXème siècle, de cette sorte de religion de l’Histoire et de l’Etat et entrer dans une religion avec un investissement d’existence. Il entre comme volontaire à la Croix Rouge à Berlin et il est envoyé comme infirmier, avant d’être enrôlé dans l’armée en avril 1915. Il est envoyé sur le front des Balkans où il reste jusqu’à la fin de la guerre. Il est rattaché à une unité de défense œuvre majeure, L’Etoile de la Rédemption, a été écrite par le sous-officier Franz Rosenzweig sur le front de Macédoine, dans des lits d’hôpitaux, pendant des marches dans la forêt, sur des cartes militaires. En 1917, pendant qu’il est encore mobilisé dans les Balkans, il médite sur la nécessité d’un renouveau de l’éducation juive et écrit un texte qu’il commence à envoyer à Hermann Cohen. Il a choisi un titre tiré d’un verset des Psaumes Il est grand temps » Psaume 119, verset 126. Après la guerre il renonce à une carrière universitaire philosophique pour se consacrer à la direction d’une académie d’études juives pour adultes, à Francfort où enseignent les meilleurs savants juifs allemands. Il fonde un foyer juif avec une jeune Berlinoise Edith Hahn qui, elle aussi, a fait un retour au judaïsme. Le couple s’installe à Francfort où il se lie au rabbin Nobel avec il peut s’investir dans l’étude de la Bible, du Talmud, du Zohar, de la langue hébraïque et du peuple juif. Aussi soudainement qu’a commencé le premier acte, en 1913, éclate en 1922, le deuxième acte. Cette fois, c’est un duel avec la Mort physique. Franz Rosenzweig est atteint d’une paralysie qui le privera progressivement et rapidement de l’usage de ses muscles, de ses jambes, de ses bras, de tout son corps, jusqu’à l’usage de la parole. Seul le cerveau reste lucide. Et l’âme. Le médecin a prévu un an d’agonie. Elle durera sept ans, constituera un miracle des courages conjoints de Rosenzweig lui-même, de sa femme avec laquelle il communiquera par le clignotement de ses yeux et de son entourage, la période la plus féconde, la plus créatrice, la plus rayonnante de son existence, trempée dans la souffrance. Il rédige ses études les plus approfondies sur les problèmes fondamentaux de la pensée juive assimilation et identité, laïcité et sacré, diaspora et sionisme, antisémitisme et affirmation de la pérennité juive. La mort l’enlève en quelques heures, le 10 décembre 1929. L’année 1929 laisse profiler le spectre du nazisme. Le 9 janvier 1930, Guershom Scholem commémorait la mort de Franz Rosenzweig en ces termes Du fond du silence où il a dû s’enfoncer, la voix de Dieu vivant s’est fait entendre jusqu’à nous. Celui qui un jour fut assis dans cette chambre de Francfort et a écouté les réponses qu’il donnait à ses questions, celui qui a entendu les paroles d’une netteté absolue qui émanaient de ce saint muet, celui-là sait, celui-là est témoin, que le miracle a été présent parmi nous en notre temps. » Les héritiers du penseur allemand ne manquent pas tels André Neher, Guershom Sholem et Lévinas dont on vient de commémorer le centenaire de la naissance. Jérusalem abrite un Centre Franz Rosenzweig. JG [php function=1]. 5 189 690 96 511 113 108 179