Tendanciellement le survote des femmes pour la droite a diminuĂ© tout au long de la ve RĂ©publique. Il sâĂ©tablissait Ă +12 points en 1965 +7 en 1974 et 1981[1], alors quâil nâest plus que de +2 en 2007 et +4 en 2012. Ce mouvement se retrouveâtâil dans lâensemble des cohortes ou toucheâtâil dâabord certaines dâentre elles ? Les femmes face Ă la gauche au sein des cohortes 1988â2012 Sources enquĂȘtes postĂ©lectorales CEVIPOFâSofrĂšs 1988 et 1995, Panel Ălectoral Français 2002, EnquĂȘte PostĂ©lectorale CEVIPOFâministĂšre de lâIntĂ©rieurâIFOP 2007, EnquĂȘte Ălectoral Française de V. Tiberj. Lecture pour chaque Ă©lection prĂ©sidentielle, on calcule lâĂ©cart entre le vote de gauche des femmes et le vote de gauche de lâensemble de la cohorte. Un Ă©cart positif signifie que les femmes ont plus votĂ© pour la gauche que lâensemble de leur cohorte, un Ă©cart nĂ©gatif quâelles ont plus votĂ© Ă droite que lâensemble de leur cohorte Les calculs pointent vers lâexistence dâun genderâgenerational gap[2] en France. Les femmes appartenant aux cohortes anciennes tendent Ă ĂȘtre plus conservatrices au sein de leurs gĂ©nĂ©rations que leurs homologues nĂ©es plus rĂ©cemment. Câest dâautant plus frappant que les cohortes du vote conservateur des femmes sont dĂ©jĂ globalement les plus dĂ©favorables Ă la gauche. M. Sineau en avait fait lâhypothĂšse en 2007 et cela se vĂ©rifie particuliĂšrement lors de lâĂ©lection qui a portĂ© N. Sarkozy au pouvoir. Ă lâinverse, les femmes appartenant aux cohortes postâbabyâboom ont encore plus votĂ© pour S. Royal que lâensemble de leurs gĂ©nĂ©rations globalement les plus Ă gauche les Ă©carts sâĂ©chelonnent de â5 points pour les cohortes 1941â1950 et 1930 et avant Ă +4,5 pour la cohorte 1981 et aprĂšs en passant par â3 pour la cohorte 1931â1940, â2,5 pour la cohorte 1951â1960, +1,5 pour la cohorte 1971â80 et +3 pour la cohorte 1961â1970. La personnalitĂ© de S. Royal et le traitement mĂ©diatique de sa candidature ont pu jouer. Mais cette tendance se retrouve dans dâautres Ă©lections prĂ©sidentielles. La tendance semble plus erratique, notamment pour des raisons dâeffectifs, mais les cohortes nĂ©es avantâguerre font gĂ©nĂ©ralement partie des 3 cohortes dans lesquelles les femmes votent le moins Ă gauche tandis que la cohorte 1971â1980 se situe gĂ©nĂ©ralement parmi les 3 cohortes dans lesquelles les femmes lui sont les moins dĂ©favorables voir les plus favorables. Il en va de mĂȘme pour la cohorte 1981 et aprĂšs, dĂšs lors quâelle est entrĂ©e sur scĂšne Ă partir de 2007. Enfin, on peut relever une trace du vote lĂ©gitimiste des seniors »[3] notamment chez les femmes nĂ©es avantâguerre face Ă F. Mitterrand. Celuiâci semble ĂȘtre le candidat qui a le moins pĂąti de lâinclinaison conservatrice de ces Ă©lectrices en comparaison avec tous ses successeurs socialistes. En rĂ©sumĂ©, la baisse du vote de droite des femmes nâest pas un phĂ©nomĂšne explicable par un phĂ©nomĂšne de dĂ©salignement les conservatrices dâhier tendent Ă le rester aujourdâhui. En revanche lâhypothĂšse dâun impact du renouvellement gĂ©nĂ©rationnel est plausible les conservatrices dâhier pĂšsent de moins en moins dans les urnes et sont remplacĂ©es par des Ă©lectrices beaucoup plus favorables Ă la gauche, autant sinon plus que lâensemble de leurs cohortes de naissance. V Tiberj [1] Mariette Sineau, La force du nombre, les Ă©ditions de lâAube, 2008 [2] Pippa Norris, âMobilising the Womenâs Voteâ The GenderâGeneration Gap in Voting Behaviourâ, Parliamentary Affairs, 49 2, April 1996, p. 333â42. [3] Denni Bernard, Chapitre 5 / Le conservatisme des seniors. Une affaire dâĂąge ? », dans Anne Muxel dir., La politique au fil de lâĂąge, Paris, Presses de Sciences Po, 2011, p. 113-160.
Cettedame, fait partie de lancienne génération. On la voit exposer le blé au soleil, aprÚs lavoir lavé, et rincé. Une fois dur ,elle sattelle, à le moudre avec un moulin en pierre, appelé en arabe kerouicha.Elle récupÚre la semoule dans un mezouad qui nest autre quune peau de mouton ,traitée, ta
L'amour n'est pas toujours ce qu'on croit. Dans Une histoire du mariage, l'historienne et MontrĂ©alaise d'origine Elizabeth Abbott parle de robes blanches, d'invention du vibrateur, d'adoption et de rencontres sur Internet. Ce portrait dĂ©taillĂ© des mariages d'hier Ă aujourd'hui, aprĂšs Une histoire de la chastetĂ© et du cĂ©libat et Une histoire des maĂźtresses, vient conclure, 1500 pages plus tard, sa trilogie sur les relations hommes-femmes. Ils se mariĂšrent, vĂ©curent heureux et eurent beaucoup d'enfants.» Quel hiatus entre cette vision romantique, ce dĂ©sir d'un amour qui dure toujouuuuuuurs, de robe blanche, de dentelles et la vraie histoire du mariage. Les amoureux de l'amour seront ramenĂ©s au plancher des vaches par Histoire du mariage. Car le mariage Ă©tait une unitĂ© Ă©conomique et domestique qui formait le coeur de la sociĂ©té», un microcosme avant tout fonctionnel, qui devait ĂȘtre protĂ©gĂ© des ravages de l'amour», un exercice de pouvoir Ă l'Ă©tat brut» souvent fait au dĂ©triment des femmes, vues et Ă©changĂ©es comme des marchandises. Plus que dans Une histoire du cĂ©libat ou Une histoire des maĂźtresses, c'est l'Ă©volution du statut de la femme qui frappe ici, ainsi que l'entrelacement complexe et vicieux entre le mariage, l'Ă©conomique et le politique. C'est tout nouveau pour les femmes de pouvoir ĂȘtre amoureuses», confirme Elizabeth Abbott en entrevue. Au XIVe siĂšcle, Ă©crit-elle dans son livre, une liste de choses Ă faire destinĂ©es Ă la mariĂ©e italienne comprenait la suppression de tous les goĂ»ts, intĂ©rĂȘts et habitudes qui pouvaient dĂ©plaire au mari, y compris le franc-parler et la curiositĂ©.» La mariĂ©e d'alors dĂ©pend aussi entiĂšrement de son mari, sans qui elle n'a d'existence ni civile ni sociale. Maintenant, dit l'historienne, plus une femme a de l'Ă©ducation, une bonne profession, plus elle peut se permettre de choisir un homme qu'elle aime.» Une corrĂ©lation qui s'applique aussi Ă ces messieurs. Plus on a de pouvoir, social et Ă©conomique, plus c'est facile d'ĂȘtre amoureux. Je suis trĂšs intĂ©ressĂ©e par les consĂ©quences d'une mauvaise Ă©conomie sur le mariage. Quand on dit qu'il y a beaucoup de chĂŽmage, on dit qu'il y aura beaucoup de divorces. L'Ătat a tout intĂ©rĂȘt Ă s'arrĂȘter Ă ces questions.» Pour Elizabeth Abbott, le systĂšme des garderies quĂ©bĂ©coises, qui ne connaĂźt pas d'Ă©quivalent ailleurs, et les congĂ©s parentaux sont un investissement social Ă long terme. C'est brillant! Il faut accentuer et amĂ©liorer ce type de programme. Ăa enlĂšve de la pression sur le mariage. Si on veut des enfants bien Ă©levĂ©s, des unions durables et solides, un systĂšme comme celui des garderies est un bon endroit oĂč commencer.» Des Filles du Roi au vibrateur C'est par grands thĂšmes qu'Elizabeth Abbott prĂ©sente Une histoire du mariage l'amour et la sexualitĂ©, les mauvais mariages et, surtout, les enfants. Car depuis toujours, et encore maintenant, le mariage tourne autour des enfants». Ă partir de l'arrivĂ©e ici de 737 Filles du Roi, Abbott aborde la dot, le trousseau, les noces, la contraception, l'accouchement, l'allaitement et l'Ă©ducation des enfants, la configuration des maisons et l'influence sur les relations familiales, les divorces, la violence conjugale. Entre autres. Elle se concentre surtout sur l'AmĂ©rique du Nord, sans rĂ©sister Ă de petits sauts vers l'Europe, l'Islam, l'Asie. Si les va-et-vient dans le temps portent parfois Ă confusion, la quantitĂ© de dĂ©tails dĂ©licieux rend la lecture fluide et vivante. On ne peut s'empĂȘcher de sourire en lisant sur l'invention des vibrateurs, conçus par de zĂ©lĂ©s mĂ©decins aux poignets fatiguĂ©s de soulager eux-mĂȘmes l'hystĂ©rie fĂ©minine. En 1902, la compagnie Hamilton Beach breveta le premier modĂšle Ă©lectrique destinĂ© Ă la vente au dĂ©tail. Le vibrateur devint le cinquiĂšme appareil Ă©lectromĂ©nager aprĂšs la machine Ă coudre, le ventilateur, la bouilloire et le grille-pain.» PremiĂšre nĂ©cessitĂ©, jusqu'en 1920, oĂč l'appareil fut considĂ©rĂ© comme pornographique et mis au ban. On apprend aussi que la cĂ©lĂ©bration du mariage et la robe blanche ne deviennent populaires qu'en 1840, lors de l'union de la reine Victoria et d'Albert, qui dĂ©fraie toutes les chroniques. Ă partir de ce moment, Ă©crit Elizabeth Abbott, plus le mariage devenait important en lui-mĂȘme, plus les gens s'intĂ©ressaient Ă la cĂ©lĂ©bration du mariage plutĂŽt qu'au mariage en tant qu'institution censĂ©e durer toute une vie». Un canular historique qui perdure encore aujourd'hui, encouragĂ© par la riche industrie des noces. Pour Abbott, l'AmĂ©rique du Nord se berce du mythe de l'Ăąme soeur. On s'appuie sur des suppositions historiques, statiques et romantiques Ă propos de l'histoire du mariage [...], sans tenir compte des niveaux Ă©levĂ©s d'alcoolisme et de toxicomanie, qui Ă©taient trois fois plus Ă©levĂ©s qu'aujourd'hui, l'interdiction des mariages mixtes, l'insuffisance des mĂ©thodes de rĂ©gulation des naissances et, vers la fin du XIXe siĂšcle, leur criminalisation, le haut taux de mortalitĂ© des nourrissons et des enfants, le haut taux de mortalitĂ© des adultes, rendant les remariages pressants et courants chez les jeunes veuves et veufs incapables de s'en tirer tout seuls, le chagrin des enfants survivants.» Le secret du grand amour Elizabeth Abbott ne se contente pas du passĂ©. Elle fait le point sur le mariage contemporain sur prĂšs de la moitiĂ© du livre et aborde ainsi le mariage gai, l'adoption internationale, l'impact des orphelinats gouvernementaux sur les autochtones et leurs unions, les fiancĂ©es par correspondance et par Internet. La longĂ©vitĂ© nouvelle ajoute aussi une pression sur le mariage. Ă la lumiĂšre de ses recherches, l'historienne croit qu'on se leurre en cherchant Ă baser les unions sur un sentiment fort. Elle prĂŽne un Ă©quilibre avec la pensĂ©e Ă©conomico-pratique Dans le passĂ©, l'amour n'Ă©tait pas un Ă©lĂ©ment considĂ©rĂ© pour construire un mariage. On cherchait un partenaire, un compagnon. Il faut de l'affection et, non, ça ne peut pas marcher s'il n'y a pas d'amour du tout. Mais maintenant, on cherche le grand amour, et ça n'est pas nĂ©cessaire.» Elizabeth Abbott rigole en imaginant des cours de recherche de partenaires, qui devraient, selon elle, faire partie de l'Ă©ducation. Le mariage d'amour ne serait qu'un idĂ©al littĂ©raire. MariĂ©e deux fois â dont la seconde au frĂšre du gĂ©nĂ©ral en chef de Duvalier, un amour qui la fera dĂ©mĂ©nager Ă HaĂŻti avant de fuir le pays en catastrophe en laissant tout derriĂšre elle â, mĂšre et grand-mĂšre, l'auteure reprĂ©sente bien l'univers des possibles amoureux du XXIe siĂšcle. Alors que pour un emploi, poursuit-elle, on a des stratĂ©gies, on active le rĂ©seau d'amis, on fait des approches, pour chercher un partenaire de vie, on laisserait le hasard dĂ©cider? Je ne crois pas qu'il y ait une seule personne qui nous soit destinĂ©e, je crois qu'il y en a un million deux en CorĂ©e, quatre en AmĂ©rique du Sud, un dans le Grand Nord, etc. Il faut les trouver â en espĂ©rant qu'elles ne soient pas dĂ©jĂ mariĂ©es! Il faut ĂȘtre moins romantiques et moins flous, avoir une vision Ă la fois plus claire et plus complexe, Ă©tablir un Ă©quilibre entre le romantique, le pratique et l'Ă©conomique. Cet Ă©quilibre donne des mariages trĂšs solides, qui vont durer. Et c'est aussi la meilleure façon d'Ă©lever les enfants â il faut prendre cet aspect en considĂ©ration.» Le portrait peut se complĂ©ter avec les Ă©crits de l'auteur français Jean-Claude Bologne, qui partage les obsessions d'Elizabeth Abbott. Il a signĂ© une Histoire du mariage en Occident Pluriel, une Histoire du cĂ©libat et des cĂ©libataires Fayard et L'Invention de la drague. Une histoire de la conquĂȘte amoureuse Seuil. Il revient avec Pudeurs fĂ©minines. VoilĂ©es, dĂ©voilĂ©es, rĂ©vĂ©lĂ©es Seuil oĂč il traverse l'histoire des modesties volontaires ou imposĂ©es, de la nuditĂ© et de la gĂȘne chez les femmes. Ă voir en vidĂ©o
Cesphotos impressionnantes et magnifiques de différents peuples du monde entier témoignent de l'incroyable diversité de la terre et de ses habitants. Photo De Belle
Qu'est-ce qu'ĂȘtre une femme en 2009?Carine Favier, prĂ©sidente du Planning Familial "C'est difficile Ă dire car il y a un grand fossĂ© entre les mĂšres de familles mono-parentales qui vivent souvent dans des situations prĂ©caires et les femmes diplĂŽmĂ©es conscientes de leur droit et qui luttent pour les faire progresser. Mais malgrĂ© toutes ces diffĂ©rences, je pense que ce qui rassemble les femmes d'aujourd'hui est la volontĂ© de mener de front leur vie professionnelle, leur vie affective et familiale. Rares sont celles qui sont prĂȘtes Ă renoncer Ă un emploi pour avoir des enfants ou vice-versa." Claude Sarraute, journaliste et Ă©crivain "Aujourd'hui, ĂȘtre une femme n'est plus un problĂšme, c'est un privilĂšge. On peut travailler, avoir des enfants, voter... Quand je me suis engagĂ©e dans le combat pour l'Ă©galitĂ© des sexes, jamais je n'aurais imaginĂ© que la condition de la femme Ă©voluerait aussi vite. Les progrĂšs rĂ©alisĂ©s en l'espace de 50 ans sont indĂ©niables. Le fait qu'il y ait des femmes Ă la tĂȘte du pouvoir, dans tous les mĂ©tiers avec des responsabilitĂ©s Ă©tait inimaginable il y a encore quelques annĂ©es." Antoinette Fouque, prĂ©sidente de l'Alliance des femmes pour la dĂ©mocratie "Depuis plus de quarante ans, nous nous sommes battues pour que les femmes deviennent citoyennes Ă part entiĂšre et qu'elles aient le droit de rĂ©aliser l'intĂ©gralitĂ© de leurs compĂ©tences. Et nous avons gagnĂ© en droits et en libertĂ©s plus que jamais dans l'histoire. Les Françaises ont le plus fort taux de fĂ©conditĂ© de l'Union europĂ©enne et parviennent Ă mener de front leur activitĂ© professionnelle et l'Ă©ducation de leurs enfants." Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Saphia Azzeddine, Ă©crivaine "D'une part, je ne m'envisage pas uniquement en tant que femme. Et puis je ne milite pas, j'Ă©cris des bouquins ou les femmes disent ce qu'elles pensent. Je pense qu'ĂȘtre une femme est Ă peu prĂšs la mĂȘme chose qu'ĂȘtre un homme en 2009, Ă quelques dĂ©tails prĂšs les salaires, les baffes et dans certains pays les droits. Plus sĂ©rieusement, une femme en 2009 c'est s'accommoder de nos illusions de femmes libres et toujours relativiser nos dĂ©sillusions. Sans ça, la femme 2009 serait un kamikaze." Quelles sont les principales difficultĂ©s auxquelles sont confrontĂ©es les femmes? "La crise Ă©conomique met en pĂ©ril les femmes en situation fragile, c'est-Ă -dire une majoritĂ© des femmes. En France comme dans le monde la pauvretĂ© ne cesse de se fĂ©miniser. L'Observatoire national de la dĂ©linquance vient d'annoncer pour 2008 une forte augmentation des violences faites aux femmes leur situation des femmes se dĂ©grade comme se dĂ©grade celle de la planĂšte, mais la conscience, elle, se dĂ©veloppe. L'Ă©cologie a intĂ©grĂ© les programmes politiques, il faut faire de mĂȘme avec la condition fĂ©minine." "Il reste encore Ă faire progresser la paritĂ© dans les entreprises. C'est anormal que les femmes, Ă qualitĂ© Ă©gale, gagnent moins d'argent ou Ă©voluent moins vite dans l'entreprise. Mais ces changements risquent de prendre trĂšs longtemps. Il faut faire Ă©voluer les mentalitĂ©s, amĂ©liorer la rĂ©partition des tĂąches mĂ©nagĂšres pour rendre effective la paritĂ©. La condition des femmes dans certaines banlieues est Ă©galement trĂšs difficile. Je soutiens complĂštement le mouvement Ni Putes Ni Soumises. Beaucoup de filles des citĂ©s vivent sous la coupe de leur grand frĂšre, sont victimes de mariage forcĂ© et mĂȘme parfois d'excision. Dans certains quartiers, la cause des femmes est encore loin d'ĂȘtre acquise." "L'Ă©galitĂ© est encore loin d'ĂȘtre acquise le taux de chĂŽmage chez les femmes est plus important que chez les hommes, les salaires moins Ă©levĂ©s, la prĂ©caritĂ© est souvent plus importante... MĂȘme en ce qui concerne les Ă©tudes, il existe une diffĂ©rence flagrante. D'aprĂšs un sondage rĂ©alisĂ© en 2009, 61% des parents sont prĂȘts Ă prendre en charge l'intĂ©gralitĂ© des frais de scolaritĂ© de leur fils. Ce chiffre tombe Ă 48% pour les filles [ndlr enquĂȘte Ipsos/CrĂ©dit Agricole]. Les femmes souffrent Ă©galement de discriminations notamment au moment de leur recherche d'emploi." "Les gouttes de pipi sur la cuvette des wc, les blagues de cul pas drĂŽles et ces hommes qui entendent oui alors qu'elles disent non. En effet, se rendre compte que des fondamentaux que l'on croyait acquis soient remis en cause." Quelles Ă©volutions avez-vous constatĂ© sur cette question depuis le dĂ©but de votre engagement? "Aujourd'hui, les notions de paritĂ© et d'Ă©galitĂ© paraissent Ă©videntes. Les femmes savent qu'elles doivent lutter pour leurs droits. La possibilitĂ© de travailler a permis d'Ă©largir l'autonomie des femmes mĂȘme s'il reste encore beaucoup de chemin Ă parcourir. Nous avons constatĂ© au Planning familial que la situation des femmes a plus changĂ© dans les mentalitĂ©s que dans la rĂ©alitĂ© elles veulent qu'on les traite d'Ă©gal Ă Ă©gal avec les hommes; elles ont parfois mĂȘme l'impression que c'est dĂ©jĂ le cas, mais lorsqu'on regarde les Ă©tudes faites sur le sujet, on se rend compte qu'on est encore loin du compte." "La vie des femmes est beaucoup plus facile qu'il y a quelques annĂ©es. Ce qui nous paraĂźt Ă©vident aujourd'hui, ne l'Ă©tait pas avant voter, travailler, voyager... Moi, quand j'ai commencĂ© Ă exercer mon mĂ©tier de journaliste au Monde, j'avais besoin de l'autorisation de mon mari. MĂȘme chose lorsque j'ai voulu ouvrir un compte en banque. Cette situation est inconcevable Ă l'heure actuelle. Mais il y avait aussi du bon avant les hommes faisaient la cour aux femmes, leur tenait la porte... Aujourd'hui, lors d'un rendez-vous galant, la fille doit se payer son McDo avant d'aller coucher avec son copain!" "Qu'il y ait une journĂ©e de la femme au mois de mars et qu'on nous offre des fleurs. Non je plaisante, c'est mĂȘme une rĂ©gression. Le numĂ©ro vert par contre, ça c'est bien! Sauf quand la mĂąchoire est cassĂ©e et donc là ça ne sert Ă rien." Comment lutter contre la violence faites aux femmes?Carine Favier est la prĂ©sidente du Planning familial. "Il est trĂšs important de travailler sur la prĂ©vention. Avec le Planning Familial, nous organisons rĂ©guliĂšrement des ateliers ou des forums pour amĂ©liorer les relations entre les filles et les garçons. Il est indispensable de faire comprendre aux gens, mĂȘme aux plus jeunes, que les diffĂ©rences biologiques ne doivent pas ĂȘtre un prĂ©texte aux diffĂ©rences sociales. Nous organisons Ă©galement des groupes de parole, notamment avec les auteurs de violences, pour leur faire prendre conscience de la gravitĂ© de leurs actes." "Il faut continuer le combat sur la mĂȘme lancĂ©e. Je pense que si cette question Ă©volue aussi vite que pendant les cinquante derniĂšres annĂ©es, la situation des femmes ne sera bientĂŽt plus un problĂšme." "J'ai proposĂ© en 2008 un Grenelle des femmes non seulement sur les violences dont elles sont parfois victimes mais Ă©galement sur leur rapport Ă la sociĂ©tĂ©. Cela permettra de connaĂźtre et reconnaĂźtre ce que l'humanitĂ© leur doit, ce qu'elle peut en recevoir." "D'un point de vue physique, rendre les coups autant que cela est possible et partir aprĂšs le premier coup, pas le deuxiĂšme." Que pensez-vous de la loi proposĂ©e par MichĂšle Alliot-Marie? "Le Planning Familial n'est pas Ă l'origine de cette loi mais nous en sommes globalement plutĂŽt satisfait. Nous regrettons simplement qu'elle n'aborde pas du tout l'aspect prĂ©ventif qui est essentiel Ă nos yeux. De plus, nous sommes contre la crĂ©ation de tribunaux spĂ©ciaux pour juger les auteurs de violences faites aux femmes. Il est important que les coupables soient punis mais nous ne voulons d'une judiciarisation Ă l'extrĂȘme de ces questions." Et pour vous, c'est quoi ĂȘtre une femme aujourd'hui?Comment a Ă©voluĂ© le statut des femmes dans notre sociĂ©tĂ©? Caroline Politi et Julie Saulnier Les plus lus OpinionsLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald Bronner
Lacontribution sâintĂ©resse Ă lâHistoire des femmes en Espagne des annĂ©es 1980 Ă aujourdâhui. Elle indique les principaux bilans qui sont rĂ©alisĂ©s et les publications, en insistant sur les grandes lignes dâinvestigation et les dĂ©bats, en portant aussi une rĂ©flexion sur lâutilisation du mot « genre ».
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Ce code Ă©tait inĂ©galitaire et basĂ© sur une interprĂ©tation trĂšs orthodoxe du Coran. L'homme y est dĂ©fini comme le chef de la famille et supĂ©rieur Ă la femme, tandis que la femme a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e comme mineure sous la tutelle d'un homme. Ces restrictions juridiques ont empĂȘchĂ© les femmes de demander le divorce, de conserver la garde des enfants en cas de divorce, ou lâobtention dâun hĂ©ritage n'y avait pas d'Ăąge lĂ©gal minimum pour le mariage. âą La femme ne donnait pas son consentement au mariage. âą La polygamie Ă©tait lĂ©gale. âą Un homme pouvait mettre un terme au mariage Ă volontĂ© en rĂ©pudiant » sa femme sans procĂ©dure juridique. âą La femme devrait avoir la permission dâun homme pour obtenir un passeport ou commencer un commerce. La dĂ©cennie 1970 âą Le climat politique a enregistrĂ© une ouverture relative et une plus grande libertĂ© dâexpression. âą Plus dâassociations socioprofessionnelles sont apparues. âą La rĂ©vision de la Moudawana est restĂ©e une question ambigĂŒe, mais la question du statut juridique et la reprĂ©sentation des femmes dans les postes de responsabilitĂ©s Ă©taient dĂ©cennie 1980 âą Les femmes ont commencĂ© Ă constater, Ă rĂ©flĂ©chir et Ă dĂ©noncer elles-mĂȘmes la condition fĂ©minine alors que durant la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente les voix fĂ©minines Ă©taient guidĂ©es par lâĂ©criture masculine. âą Une relecture de lâhistoire de lâIslam Ă partir dâune perspective fĂ©ministe mettant en valeur la tradition progressiste et Ă©galitaire du ProphĂšte. âą La dimension rĂ©gionale, dĂ©cennie 1990 Quelques mobilisations importantes ont obtenu un succĂšs modĂ©rĂ© dans la rĂ©forme de la Moudawana. L'une des activitĂ©s les plus importantes Ă l'Ă©poque Ă©tait la campagne un million de signatures », qui soutenait une pĂ©tition en faveur de la rĂ©forme de la Moudawana. La pĂ©tition a Ă©tĂ© un grand succĂšs et a illustrĂ© le soutien important du Nouveau Roi; Nouveau chapitre Comment espĂ©rer assurer progrĂšs et prospĂ©ritĂ© Ă une sociĂ©tĂ© alors que ses femmes, qui en constituent la moitiĂ©, voient leurs droits bafouĂ©s »Un nouveau Code de la Famille RedĂ©finition du Mariage Le mariage est un pacte fondĂ© sur le consentement mutuel en vue dâĂ©tablir une union lĂ©gale et durable entre un homme et une femme. Il a pour but la vie dans une fidĂ©litĂ© rĂ©ciproque, la puretĂ© et la fondation dâune famille stable sous la direction des deux Ă©poux, conformĂ©ment aux dispositions du prĂ©sent Code ».L'Ăąge du mariage l'Ăąge du mariage est uniformĂ©ment fixĂ© Ă 18 divorce Le divorce est dĂ©fini comme une dissolution des liens du mariage que le mari et l'Ă©pouse exercent, sous contrĂŽle judiciaire, selon des conditions lĂ©gales propres Ă chacun d'entre Acquis Le nouveau code introduit la possibilitĂ© pour les Ă©poux de se mettre dâaccord. En cas de dĂ©saccord, ils devront recourir au juge qui se basera sur les conditions gĂ©nĂ©rales de preuve afin dâĂ©valuer la contribution de chacun des deux Ă©poux aux biens acquis durant le polygamie La polygamie est dĂ©sormais soumise Ă l'autorisation du juge et Ă des conditions lĂ©gales draconiennes qui la rendent presque » impossible. La Population Marocaine Ă LâĂ©tranger. Lâacte de mariage doit ĂȘtre Ă©tabli en prĂ©sence de deux tĂ©moins musulmans et en conformitĂ© aves les procĂ©dures en cours dans le pays dâaccueil, puis enregistrĂ© par les services consulaires ou judicaires nationaux. Ă lâaube de lâindĂ©pendance, la scolarisation des filles est restĂ©e un phĂ©nomĂšne citadin. Le monde rural nâa pas enregistrĂ© la mĂȘme tendance progressive, surtout, en ce qui concerne les LâĂ©loignement des Ă©tablissements scolaires - Les Ă©tablissements scolaires ne rĂ©pondent pas aux normes sans clĂŽture, non raccordĂ© au rĂ©seau dâeau potable, ou rĂ©seau dâĂ©lectricitĂ©. - lâabsence ou la non-adĂ©quation des structures sanitaires pour les filles en milieu scolaire. - les horaires scolaires inadaptĂ©s aux conditions sociales et gĂ©ographiques du milieu. - lâabsence de soutien moral et financier. - lâinsĂ©curitĂ© et les violences Ă lâĂ©gard des filles en milieu scolaire et pĂ©riscolaire. Les causes suspectĂ©es âą PauvretĂ© âą Manque ou insuffisance de suivi prĂ©natal âą Accouchements non assistĂ©s par des professionnels qualifiĂ©s âą AnalphabĂ©tisme et ignorance âą DifficultĂ©s dâaccĂšs âą Accueil dĂ©sobligeant âą Corruption âą Manque de suivi âą de votre attention
Siles termes restent les mĂȘmes, les situations sont bien distinctes entre celles que nous vivons actuellement et celles que nous avions l'habitude de vivre il y a 20 ans.
Depuis que le football a Ă©tĂ© popularisĂ©, les Ă©volutions ont Ă©tĂ© flagrantes Ă tous les niveaux. Et si l'on faisait un bilan trĂšs imagĂ© du foot d'avant et du foot dâaujourdâhui ? Rappelez-vous, il nây a pas si longtemps on vous parle dâun temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, le football Ă©tait incarnĂ© par des joueurs comme Maradona, PelĂ© ou Valderrama. Platoche Ă©tait le roi du monde, les biĂšres et les fumigĂšnes avaient encore leur place dans les tribunes et surtout, lâargent et les sponsors nâavaient pas encore cette place prĂ©pondĂ©rante dans toutes les transactions. Un mal pour un bien ? Une chose est sĂ»re, le football a changĂ©. Aujourdâhui, le ballon rond a une toute nouvelle dimension financiĂšre, sociale, mais aussi et surtout sportive, puisquâil laisse Ă©clore des joueurs comme le monde nâen avait jamais connu avant, comme Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi. Alors, le foot, câĂ©tait mieux hier ou aujourdâhui ? Goal vous dresse une comparaison trĂšs imagĂ©e ! LES COACHES Ă l'Ă©poque, pour les entraĂźneurs de football, c'Ă©tait plutĂŽt jogging, chronomĂštre autour du cou et petit stylo Ă la main. Aujourd'hui, les plus grands tacticiens s'arment d'outils technologiques pour Ă©tudier leurs joueurs et surtout, ils n'hĂ©sitent plus Ă arborer des tenues de soirĂ©e sur les bords de terrain. LE PUBLIC Il existait un temps oĂč les supporters de foot avaient tous les droits dans les stades. Banderoles politisĂ©es, fumigĂšnes, tifos impressionnants... Une chose est sĂ»re, le public Ă©tait tout sauf polissĂ©. DĂ©sormais, dans des stades de football aseptisĂ©s, les clubs font comme ils peuvent pour contenir la passion de leur public chacun est Ă sa place, avec son petit drapeau, et tout le monde y gagne. Ou presque. LE STYLE DES JOUEURS Avant, les joueurs avaient Ă peu prĂšs tous le mĂȘme style la criniĂšre longue, et plutĂŽt discrĂšte. DĂ©sormais, toutes les excentricitĂ©s capillaires sont permises. Des dessins sur le crĂąne aux coupes les plus folles, les terrains de foot sont devenus des vrais laboratoires de test pour les coiffeurs. LES PUBLICITĂS Avant, les footballeurs faisaient des publicitĂ©s pour des voitures familiales ou pour du gazon. Aujourd'hui, ils posent dĂ©vĂȘtus pour vendre des sous-vĂȘtements et leur corps sculptĂ©s s'affichent partout. LES SPONSORS Avant les sponsors aidaient au dĂ©veloppement des clubs et constituaient un appoint dans le budget global. Aujourd'hui, c'est la ressource principale et plus rien n'Ă©chappe Ă la prĂ©sence des sponsors les confĂ©rences de presse oĂč mĂȘme les bouteilles d'eau s'affichent devant les entraĂźneurs, les tenues d'entraĂźnement, les maillots de match, les noms des stades et bien d'autres... LA RELATION AVEC LES FANS Il n'Ă©tait pas rare de voir les footballeurs passer de longues minutes avec les supporters pour dĂ©dicacer des feuilles vierges, des posters ou des maillots. Aujourd'hui, mĂȘme s'il y a des exceptions, la relation avec les fans passe par les rĂ©seaux sociaux et la tonne de selfies publiĂ©s chaque semaine. LE LOOK ET LA SILHOUETTE Avant, les joueurs "bedonnants" croisaient le fer avec des adversaires plus athlĂ©tiques. Aujourd'hui, le taux de masse graisseuse fait partie du vocabulaire de tous les joueurs qui enchaĂźnent les sĂ©ances de musculation et de gainage. Quant au look, des bons pĂšres de famille hier, le football est passĂ© aujourd'hui Ă toute forme d'excentricitĂ©, avec des couleurs criardes et un dĂ©clin du respect des couleurs traditionnelles des clubs. L'INFLUENCE DES RĂSEAUX SOCIAUX Avant, un carton rouge dĂ©bouchait sur une sanction avec une prise de dĂ©cision rapide. Aujourd'hui, les clubs et leurs prĂ©sidents tentent d'influencer les commissions Ă travers des tweets assassins, des montages photos et vidĂ©os et les sanctions passent de la LFP au CNOSF et parfois mĂȘme devant les tribunaux. L'APRĂS-MATCH Avant, les joueurs pouvaient dĂ©compresser autour d'une bonne biĂšre dans le vestiaire. DĂ©sormais le "travail invisible" prend le pas sur toute forme de plaisir il faut rĂ©cupĂ©rer au plus vite pour la sacro-sainte performance, quitte Ă passer de longues minutes dans des cabines Ă -80 degrĂ©s. LES NUMĂROS DE MAILLOT Avant, c'Ă©tait assez simple 11 joueurs donc des numĂ©ros de maillot qui vont de 1 Ă 11, avec le 1 pour le gardien, le 6 pour le milieu rĂ©cupĂ©rateur, le 11 pour l'ailier gauche, etc. DĂ©sormais, c'est un festival de 24, 47, 77 et 99. Et on peut mĂȘme rajouter au feutre un "+5" ou "75" selon les versions... LA CĂLĂBRATION Avant, les cĂ©lĂ©brations de but Ă©taient classiques et traditionnelles, dĂ©sormais Ă chacun sa crĂ©ativitĂ© avec notamment le selfie devant la tribune des supporters ou les fameux sauts pĂ©rilleux LE TIRAGE AU SORT Avant, certains matches qui se terminaient Ă Ă©galitĂ© pouvaient se jouer au tirage au sort. Aujourd'hui.... eh bien cela n'a pas changĂ©, comme l'a montrĂ© la Coupe d'Afrique des Nations 2015 avec la GuinĂ©e qualifiĂ©e pour les quarts de finale aux dĂ©pens du Mali, sur un coup de chance... LA RELATION AVEC LES JOURNALISTES Avant, il n'Ă©tait pas rare de croiser des journalistes dans les vestiaires pour aller recueillir les impressions des joueurs... Les yeux dans les Bleus ! DĂ©sormais, c'est en zone mixte, derriĂšre des barriĂšres, avec 10m2 pour 20 personnes... et quand les joueurs s'arrĂȘtent... autrement dit, aprĂšs les dĂ©faites, la zone mixte ressemble plus Ă une scĂšne dans le dĂ©sert de Gobi. LA REPRĂSENTATION Avant, les photos des joueurs Ă©taient limitĂ©es aux vignettes Panini et aux posters dans les magazines spĂ©cialisĂ©s. DĂ©sormais, en un clic, sur instagram ou snapchat, on voit les footballeurs au quotidien, seuls ou accompagnĂ©s, au rĂ©veil ou en soirĂ©e. Abondance de selfies ne nuit pas... Alors le foot, c'Ă©tait mieux avant ?
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comparaison entre la femme d hier et d aujourd hui