Les Ă©lĂ©phants sont des icĂŽnes royales et religieuses nationales en ThaĂŻlande. Leur survie dans la nature est pourtant menacĂ©e. Moins de 2 000 Ă©lĂ©phants sauvages ont survĂ©cus, dont la moitiĂ© dans les zones forestiĂšres de la rĂ©gion de Kanchanaburi. la politique volontariste de la ThaĂŻlande a permis de mettre fin Ă la diminution de nombre des Ă©lĂ©phants sauvages mais des conflits entre les humains et les Ă©lĂ©phants apparaissent dans les zones Ă la limite de leur habitat. Les Ă©lĂ©phants ĂlĂ©phants dâAfrique Loxodonta africana Trois espĂšces dâĂ©lĂ©phants rĂ©parties en deux genres distincts subsistent aujourdâhui. LâĂ©lĂ©phant de savane dâAfriqueLoxodonta africana et lâĂ©lĂ©phant de forĂȘt dâAfriqueLoxodonta cyclotis sont rattachĂ©es au genre Loxodonta , lâĂ©lĂ©phant dâAsie Elephas maximus appartient au genre Elephas . Ils se diffĂ©rencient par certaines caractĂ©ristiques anatomiques, les Ă©lĂ©phants dâAsie Ă©tant en gĂ©nĂ©ral plus petits 1. En ThaĂŻlande il sâagit donc dâĂ©lĂ©phants dâAsie, sauvages et domestiques. Description gĂ©nĂ©rale Du point de vue physique les Ă©lĂ©phants sauvages et domestiques ne sont pas diffĂ©rent. La taille maximale est de trois mĂštres au garrot Le poids ne dĂ©passe pas les cinq tonnes. La trompe est lâĂ©lĂ©ment le plus caractĂ©ristique des proboscidiens. La peau Ă©paisse reprĂ©sente 20 % de son poids. Le derme est grisĂątre, couvert dâune couche cornĂ©e Ă©paisse, dure et trĂšs bosselĂ©es. Les poils relativement abondants Ă la naissance deviennent trĂšs clairsemĂ©s chez lâadulte. Ils sont rassemblĂ©s en touffe Ă lâextrĂ©mitĂ© de la queue. Les ongles sont au nombre de cinq aux pattes avants et quatre aux pattes arriĂšres, des coussinets Ă©pais garnissent les sabots et absorbent les chocs La trompe â proboscis La trompe est musclĂ©e, composĂ©e de deux longues cavitĂ©s, elle ne possĂšde aucun os et est constituĂ©e de 40 000 muscles. Elle pĂšse environ 100 kg. Elle peut soulever un poids de trois-cents kilogrammes. Elle peut servir de massue et briser le corps tout entier de nâimporte quel animal. Elle est formĂ©e par la lĂšvre supĂ©rieure et le nez. Câest un organe trĂšs souple, outre ses fonctions olfactives et de ventilation, elle sert Ă Ă©mettre des barrissements, Ă abattre des arbres, Ă arracher les feuilles, Ă aspirer la poussiĂšre, Ă sentir le nez au vent, Ă caresser. Câest un organe essentiel dans la vie de lâĂ©lĂ©phant. LâĂ©lĂ©phant ne boit pas avec sa trompe. Lorsquâil aspire de lâeau Ă lâaide de sa trompe, une partie du liquide est stockĂ©e dans une cavitĂ© Ă la base de celle-ci, jusquâĂ remplissage complet. LâextrĂ©mitĂ© de la trompe est ensuite amenĂ©e jusquâĂ la bouche dans laquelle lâanimal souffle lâeau. Il se sert aussi de cette mĂ©thode pour se rafraĂźchir, en se projetant lâeau sur le dos. Un Ă©lĂ©phant adulte peut ainsi aspirer jusquâĂ dix litres dâeau. Il peut aussi se servir de sa trompe pour reprendre de lâeau dans son estomac et sâen servir pour se rafraĂźchir la peau en cas de besoin. La dentition Les dĂ©fenses sont les deux incisives supĂ©rieures. Elles grandissent de dix-sept centimĂštres par an. Elles sont gĂ©nĂ©ralement absentes chez la femelle. Elles sont recouvertes de cĂ©ment Ă leur base, le reste est nu, et chez lâadulte, lâĂ©mail a entiĂšrement disparu, les dĂ©fenses sont composĂ©e dâivoire dentine. Chez les vieux mĂąles, les dimensions des dĂ©fenses peuvent ĂȘtre considĂ©rables, avec un maximum de trois mĂštres cinquante et cent-dix-sept kilos. Les Ă©lĂ©phants ont quatre molaires qui mesurent trente centimĂštres. Elles ne sont pas remplacĂ©es quand elle sont usĂ©es comme on le croit parfois 2 Les oreilles. Les oreilles ont une importance aussi grande que la trompe, car elles assument plusieurs fonctions. Outre la fonction auditive, lâoreille a un rĂŽle de rĂ©gulateur thermique, elle est traversĂ©e par de nombreux vaisseaux sanguins qui permettent dâactiver la circulation sanguine quand lâĂ©lĂ©phant agite les oreilles. Les oreilles servent Ă©galement Ă communiquer le battement dâoreilles est signe de danger pour le troupeau. Outre le barrissement, les Ă©lĂ©phants produisent de nombreux sons audibles par lâhomme entre 20 et Hz. Les pachydermes gloussent lorsquâils se touchent, grondent quand ils sont irritĂ©s. Les Ă©lĂ©phants sont Ă©galement capables dâĂ©mettre et dâentendre des infrasons en dessous de 20 Hz imperceptibles pour nous et permettant la communication Ă grande distance. Ces sons sont produits par le larynx. Si les animaux percevant des ultrasons sont assez nombreux certains dauphins jusquâĂ 200 kHz, marsouin 150 kHz, certaines chauve-souris 110 kHz, souris 91 kHz, rat 76 kHz, chat 64 kHz, chien 60 kHz, cobaye 50 kHz, lapin 42 kHz, vache 350 kHz, ceux sensibles aux infrasons sont beaucoup plus rares poisson rouge un peu moins de 20 Hz, Ă©lĂ©phant, furet 16 Hz, certains dauphins 9 Hz. Un autre mode de communication Ă longue distance jusquâĂ une trentaine de kilomĂštres est rĂ©alisĂ© par les ondes sismiques produites par la frappe du sol par une des pattes avant de lâĂ©lĂ©phant. Transmises par le sol, elles sont perçues par la partie vestibulaire de lâoreille interne 3. Les organes sexuĂ©es et la reproduction Les femelles ont une seule paire de mamelles pectorales qui fournissent un lait trĂšs riche en lipides cinq fois plus de matiĂšres grasses que le lait de vaches. La gestation dure de 20 Ă 22 mois, câest la plus longue de tous les mammifĂšres terrestres. Lâallaitement dure entre 36 et 48 mois. Les naissances sont sĂ©parĂ©es dâenviron deux ans et demi Ă cinq ans. La gestation dure plus longtemps pour un mĂąle que pour une femelle. Chez les Ă©lĂ©phants les testicules 4 restent en permanence Ă lâintĂ©rieur du corps. Le pĂ©nis, peut atteindre un mĂštre de long, pour un diamĂštre de quinze centimĂštres. Les mĂąles atteignent la maturitĂ© sexuelle entre dix et quinze ans. Dans la nature les Ă©lĂ©phants sauvages mĂąles doivent attendre dâĂȘtre assez fort pour lutter contre les autres mĂąles, vers trente ans. Le musth Ă©crit parfois must est un Ă©tat pĂ©riodique des les Ă©lĂ©phants mĂąles. Il est caractĂ©risĂ© par une sĂ©crĂ©tion Ă©paisse brune la frontaline, qui sort des orifices temporaux. LâĂ©lĂ©phant se devient trĂšs agressif. Cet Ă©tat accompagne une augmentation sensible des hormones de reproduction, avec un niveau de testostĂ©rone jusquâĂ soixante fois plus Ă©levĂ©. On ne sait pas si le musth est en rapport avec le rut, cependant câest peu probable du fait que le cycle dâĆstrus de la femelle nâest pas liĂ© Ă des variations saisonniĂšres, alors que le musth se produit le plus souvent en hiver. Par ailleurs il a Ă©tĂ© constatĂ© que les mĂąles en musth attaquent souvent les femelles, quâelles soient en chaleur ou non. Les mahout sont souvent capables de raccourcir considĂ©rablement la durĂ©e de musth chez les Ă©lĂ©phants domestiques. Pour cela, ils les immobilisent entre deux arbres robustes, et les privent de nourriture, gĂ©nĂ©ralement de cinq Ă sept jours. Les mĂąles en rut agitent les oreilles et secouent la tĂȘte, leur pĂ©nis devient vert et dĂ©gouline dâune urine rendue fortement odorante par la libĂ©ration de la frontaline, secrĂ©tĂ©e sous deux formes chirales 5. Ces deux deux formes la + » et la â » ne sont pas sĂ©crĂ©tĂ©s dans les mĂȘmes proportions. Chez les jeunes mĂąles, la forme + » domine. Au fur et Ă mesure de la maturitĂ© et de la pĂ©riode de rut, les deux forment un mĂ©lange racĂ©mique 6 qui attire les femelles en en Ćstrus. La frontaline est libĂ©rĂ©e par la glande temporale de lâĂ©lĂ©phant, la sĂ©crĂ©tion commence peu de temps avant la pubertĂ©, vers lâĂąge de quinze ans. Le rut ne se produit quâĂ partir de vingt-cinq ans et dure quelques jours, vers trnte-et-un â trnte-cinq ans, il dure plusieurs semaines, vers trente-six â quarante ans, il dure dâun Ă deux mois. Pour finir, aprĂšs quarante ans, le rut couvre de deux Ă quatre mois. La quantitĂ© de phĂ©romones Ă©mises augmente avec lâĂąge de lâĂ©lĂ©phant ainsi quâau milieu de rut. La concentration et la proportion dâĂ©nantiomĂšres de la frontaline informe les animaux sur lâĂąge et le stade du rut de lâĂ©lĂ©phant qui lâĂ©met. Une concentration de frontaline, en mĂ©lange racĂ©mique, sera le synonyme dâun mĂąle mature ayant un statut social important. Dans la nature, les mĂąles passent dans les troupeaux de femelle lors de leur rut pour sentir les vulves des femelles. Une fois que la femelle et le mĂąle se sont rencontrĂ©s lâaccouplement peut commencer. Le mĂąle pour avertir la femelle quâil va la monter lui pose sa trompe son le dos, la femelle sâimmobilise alors. LâĂ©lĂ©phant est trĂšs lourd, par consĂ©quent, la durĂ©e de la copulation est brĂšve, gĂ©nĂ©ralement entre vingt et trente secondes. La pĂ©riode dâaccouplement dure pendant Ă peu prĂšs trois jours. Les Ă©lĂ©phants modernes, venant de diffĂ©rentes espĂšces, ne sâaccouplent pas entre eux contrairement aux espĂšces prĂ©historiques. La peau La peau de lâĂ©lĂ©phant est fragile. Elle forme des plis oĂč viennent se loger des parasites. Elle est Ă©paisse dâenviron deux centimĂštres. son entretien est donc un rituel important. La peau de lâĂ©lĂ©phant nâa pratiquement pas de poils et nâa ni glande sudoripare ni glande sĂ©bacĂ©e. SĂšche, elle doit ĂȘtre humectĂ©e Ă lâaide dâeau projetĂ©e par la trompe ou ĂȘtre couverte de poussiĂšre ou de boue. Les rides de sa peau sont nĂ©cessaires pour garder son corps Ă une basse tempĂ©rature. Toutes ses craquelures et ses crevasses retiennent lâhumiditĂ© qui sâĂ©vapore plus lentement. Ainsi, il reste davantage frais plus longtemps. Lâanimal prend rĂ©guliĂšrement des bains de boue, se saupoudre de terre, se frotte contre des surfaces rugueuses, gĂ©nĂ©ralement des troncs dâarbres ou des termitiĂšres⊠et prend Ă©videmment grand plaisir lors des bains oĂč il apprĂ©cie dâĂȘtre brossĂ©. Le cerveau Est contenu par un crĂąne de 250 Ă 300 kg, pour un vieux mĂąle. La densitĂ© des neurones est de sept par cm3 7 Le cĆur Le cĆur de lâĂ©lĂ©phant bat de 25 Ă 30 fois/minute. 8 LâactivitĂ© cĂ©rĂ©brale pendant le sommeil Lâintervalle qui sĂ©pare deux phases de sommeil paradoxal est relativement fixe chez lâhomme environ 90 min, ce rythme est corrĂ©lĂ©e par la la taille de lâanimal 10 min chez la souris, 24 min chez le chat, 60 min chez le chimpanzĂ©, 120 min chez lâĂ©lĂ©phant. Le squelette Le squelette de lâĂ©lĂ©phant dâAsie compte 19 paires de cĂŽtes et 33 vertĂšbres caudales. Le crĂąne est aplati sur le front. Le squelette de lâĂ©lĂ©phant est influencĂ© par la masse quâil doit soutenir, câest pour cela quâil reprĂ©sente Ă peu prĂšs 16, 5 % de la masse totale de lâĂ©lĂ©phant, cela veut dire que pour un Ă©lĂ©phant de cinq tonnes, le squelette pĂšse 850 kilogrammes. Les os de lâĂ©lĂ©phant sont spongieux. Un Ă©lĂ©phant peut porter une charge maximale de 25 % de son poids. Ce qui est beaucoup plus que les 150 kilogrammes Ă©voquĂ©s parfois sur le Web. Il est couramment admis quâun mammifĂšre peut porter un poids de 10 % du sien sans inconvĂ©nient et jusquâĂ 25 % pour une durĂ©e raisonnable. Lâalimentation Les besoins alimentaires de lâĂ©lĂ©phant sont importants Ă la fois quantitativement et qualitativement. Dans la nature lâĂ©lĂ©phant sauvage consacre de seize Ă vingt heures par jour Ă la recherche de nourriture, se dĂ©plaçant sur de longues distances et choisissant les aliments les plus riches. Il peut se dresser sur ses pattes arriĂšres pour attraper avec sa trompe les rameaux les plus tendres jusquâĂ cinq ou six mĂštres de hauteur. Chaque jour, il faut Ă lâĂ©lĂ©phant entre 150 et 180 kilogrammes de nourriture en saison sĂšche, et entre 200 et 260 kilogrammes en saison des pluies. Un Ă©lĂ©phant adulte boit jusquâĂ 140 litres dâeau par jour et peut rester trois ou quatre jours sans boire. Sa digestion est peu efficace. Elle dure dâun Ă deux jours, seulement 40 Ă 60 % de la nourriture Ă©tant digĂ©rĂ©e. Si lâalimentation nâest pas suffisamment riche, son humeur, sa santĂ© et son tonus, sont rapidement affectĂ©s. Le phachan Le phachan 9 est le nom donnĂ© par certain activistes de la dĂ©fense des Ă©lĂ©phants, Ă une mĂ©thode de dressage traditionnelle brutale des Ă©lĂ©phants sauvages qui est vieille de plusieurs siĂšcles. La dĂ©nomination correcte est entrainement de lâĂ©lĂ©phant par anĂ©antissement ou par Ă©crasement », Cette mĂ©thode permet de rendre des Ă©lĂ©phants sauvages dociles, en les retenant en cage et en usant de chĂątiments corporels et de mauvais traitements. Cette pratique est condamnĂ©e par beaucoup dâorganisations de protection des animaux, en tant que cruautĂ© envers les animaux. Les Ă©lĂ©phants qui vivent dans des camps en ThaĂŻlande sont des Ă©lĂ©phants domestiques, la capture dâĂ©lĂ©phanteaux sauvages est interdite est rĂ©primĂ©e sĂ©vĂšrement dans ce pays.â le phachan en thaĂŻ àžàžČàžàčàžČàž, translittĂ©ration du Royal Thai General System phachan signifie Ă proprement parler grande sĂ©paration ». Pour les Ă©lĂ©phants, câest une cĂ©rĂ©monie bouddhiste Ă lâoccasion de la sĂ©paration dâun Ă©lĂ©phanteau avec sa mĂšre 10. Il nâa pas le caractĂšre violent qui lui a Ă©tĂ© donnĂ© par des activistes de la cause animale. Aux XIe siĂšcle un savant perse en a fait la description toujours dâactualitĂ© de cette mĂ©thode Avicenne 11 rapporte une maniĂšre de capturer et de dresser les Ă©lĂ©phants quâil dit dĂ©tenir dâun vieillard digne de confiance » Les Indiens font des fosses dans lesquelles, abusĂ©s par quelque appĂąt, tombent des Ă©lĂ©phants. Et quand un Ă©lĂ©phant est tombĂ© dans la fosse, arrive un homme qui le frappe durement de son fouet. Il le frappe longtemps puis arrive un autre homme qui se montre Ă lâĂ©lĂ©phant et feint de chasser celui qui le tourmente en lâinsultant et le repoussant violemment. Peu aprĂšs revient le fouetteur qui refrappe lâĂ©lĂ©phant. Et voilĂ que rĂ©apparaĂźt celui qui lâavait chassĂ© et qui le chasse comme prĂ©cĂ©demment et ainsi de suite⊠à la fin, lâĂ©lĂ©phant commence Ă se rĂ©jouir dĂšs quâil voit son libĂ©rateur. Alors celui-ci lui creuse un chemin pour sortir de la fosse et lâĂ©lĂ©phant suit son libĂ©rateur et lui obĂ©it. Câest ce que me raconta quelquâun digne de foi qui Ă©tait allĂ© dans ce pays. Et il ajouta que celui qui frappe lâĂ©lĂ©phant se peint la tĂȘte et le visage dâune couleur horrible et il modifie son aspect pour que, par la suite, lâĂ©lĂ©phant, une fois domestiquĂ©, ne puisse le reconnaĂźtre. Car il le tuerait⊠» De animalibus, p. 582-583. Les Ă©lĂ©phants en service on subit le entrainement par anĂ©antissement ou par Ă©crasement ou un dressage plus doux. Il nâest malheureusement plus possible de revenir en arriĂšre. Il nây a pas encore assez de recul pour juger des mĂ©thodes de dressages en douceur. Toute les mĂ©thodes cruelles de dressage des animaux doivent ĂȘtre abandonnĂ©es. Il existe
Avoirun bĂ©bĂ© Ă©lĂ©phant est un engagement sĂ©rieux. Les Ă©lĂ©phants ont une grossesse plus longue que tout autre mammifĂšre â prĂšs de 22 mois. Ils donnent gĂ©nĂ©ralement naissance Ă un veau tous les deux Ă quatre ans. Ă la naissance, les Ă©lĂ©phants pĂšsent dĂ©jĂ environ 200 livres et mesurent environ trois pieds.
© Tomas/Adobe Stock Un Ă©lĂ©phant nouveau-nĂ© pĂšse environ 100 kilos. A la naissance, lâĂ©lĂ©phanteau africain mesure environ 90 cm de hauteur. Il se met rapidement debout mais il est trop petit pour accĂ©der aux mamelles de sa mĂšre situĂ©es entre ses pattes avant. Les premiĂšres semaines, sa mĂšre passe sa trompe sous le ventre de son petit pour le soulever. Ensuite, il se hisse sur la pointe de ses pattes pour tĂ©ter. LâĂ©lĂ©phanteau nouveau-nĂ© boit 11 litres de lait par jour. Il tĂšte sa mĂšre pendant deux ans, tout en consommant de plus en plus de vĂ©gĂ©taux. Il mesure 1,40 Ă 1,50 mĂštres de hauteur Ă 5 ans. Il continue de grandir toute sa vie, mais sa croissance devient plus lente aprĂšs 25 ans. Les grands mĂąles adultes de la savane mesurent plus de 3,50 m de hauteur et pĂšsent 5 Ă 7 tonnes. Abonnez votre enfant Ă Images Doc
Avecun poids pouvant avoisiner les 7 tonnes, lâĂ©lĂ©phant de savane dâAfrique est le plus gros animal terrestre de la planĂšte. Il se distingue de son cousin asiatique par son plus gros gabarit, ses plus grandes oreilles (qui Ă©voquent dâailleurs la forme du continent africain !) qui lui permettent de rĂ©guler sa tempĂ©rature corporelle et par la possible prĂ©sence de dĂ©fenses