G Nakach. - En France, c'est un écrivain reconnu - il a obtenu le prix Renaudot en 1939 pour «Les Javanais». En 1947, il est en très bonne position pour le Goncourt avec son roman «Planète
Jean-François FÜEG, Notre été 82, Weyrich, coll. Plumes du coq », 2019, 127 p., 13 €, ISBN 978-2-87489-525-8 L’amitié est un sentiment universel. Elle élève l’âme, cette immatérialité à la fois solitaire et solidaire. Ainsi, l’amitié est peut-être la moitié de l’âme. Elle est un alter ego, un autre que soi, égal et juste, une possible libération de l’esprit et du corps. Elle est intangible et pure, comme l’amour. Elle est irrationnelle et non reproductible. Elle est donc immorale, car on ne peut aimer tout le monde de la même manière. Or la morale doit s’appliquer à tout être humain, dixit Kant. Rutebeuf s’en fout. Que sont mes amis devenus / Que j’avais de si près tenus / Et tant aimés Dixit Machiavel Les hommes hésitent moins à nuire à un homme qui se fait aimer qu’à un homme qui se fait craindre ; car le profit rompt les liens d’amitié, tandis que la peur d’un châtiment ne s’efface jamais. » L’amitié est dès lors fragile, conjecturale et c’est son paradoxe on la voudrait solide à toute épreuve, certaine, pour ne pas dire absolue. Notre été 82, le récit de Jean-François Füeg, réfléchit à tout cela, car pour lui, l’amitié est morte il y a quarante ans, pendant l’été 82. Il se souvient de tout et de tous. Ses potes, ses copains, les soirées, la bande originale et sa tribu, notamment du mouvement de jeunesse. Il raconte sa faim d’un ami, sa soif en cet idéal poursuivi, un peu malgré lui, toute sa vie… J’avais transféré mon trop-plein affectif sur ces types-là et quelques autres. Il me semblait qu’avec eux il était possible de construire une relation que, faute de mieux, je qualifiais de profonde » ou vraie ». … Cette utopie m’a poursuivi inconsciemment, jusqu’à l’âge adulte. Le récit passe en revue le prénom de tous et les circonstances qui ont fait qu’aucun n’a traversé sa vie de part en part ; partis pour de nouvelles aventures. Ce n’est la faute de personne, pas même la vie. Quoique l’amitié, c’est peut-être la vie. Elle n’en serait pas un satellite, elle en serait la chose-même, et par là une fatalité, une réalité mortelle, naturelle. Ceci rejoint son caractère universel. Elle existe partout, toujours. Rutebeuf en doute. Ils ont été trop clairsemés / Je crois le vent les a ôtés / L’amour est morte Au moment de lire les souvenirs de l’auteur, pas exhibitionniste du tout, particulièrement pudique au contraire, le lecteur se reconnait dès la couverture du livre une photo passée et chaotique de cinq amis, bras et jambes dessus dessous. Il ne faut pas fouiller beaucoup pour trouver chez soi une prise de vue similaire, décolorée d’adolescents échevelés. Et puis, le récit est si fluide, l’écriture si claire et sincère qu’on voudrait se mettre à raconter aussi. C’est évident, l’auteur et le lecteur ont vécu, à leur façon et peu de choses près, les mêmes doutes, les mêmes joies, les mêmes déceptions. Les détails changent, mais le résultat est identique. Ils font les anecdotes, le centre de la vie de chacun, mais le drame est partagé par tous. C’est cela qui rend le récit de Jean-François Füeg à la fois unique et universel, attachant et résonnant. Il interpelle forcément et il interroge sûrement. Rutebeuf aussi. Ce sont amis que vent me porte / Et il ventait devant ma porte / Les emporta Finalement, l’auteur parvient à expliquer l’amour et l’amitié, leur finitude, leur congruité irrémédiablement égoïste Je n’aimais pas C., j’aimais aimer. » Et être aimé. Tito Dupret Laparole de l'autre, réplique de dialogue ou histoire insérée, questionne en profondeur, dans les romans-mémoires, celle de l'énonciateur apparemment central du récit. Dans cette perspective, le roman-mémoires peut être tenu pour une passionnante et exemplaire exploration de l'altérité et de la valeur qui lui est attribuée, qu'elle soit d'ordre esthétique, Les paroles de Un roman d'amitié de Elsa feat. Glenn Medeiros ont été traduites en 2 languesSometimes, I think of me and you And every now and then, I think we′ll never make it through We go through some crazy times and there is timeI wonder if I'll be losing you, but I never do Oh, my friend, you give me a reason to keep me here Believing that we′ll always be together this way And you know, my friend, you give me the reason to make me stay And even through the longest night, the feeling survives Seems that I can just look at you and I find the reason in your eyes Tu sais, il me faudra encore du temps Pour être sûre d'aimer quelqu'un, et de l′aimer vraiment On a toute la vie devant nous, mais garde bien tes sentiments Et puis surtout, écris-moi souvent Un roman d′amitié qui s'élance comme un oiseau Pas une histoire d′amour d'vacances, qui finit dans l′eau C'est un long roman d′amitié qui commence entre nous deux Magique adolescence, où tout est un jeu Quand tu prends ma main, tout va bien Fais comme tu veux, mais ne dis rien Une amitié qui s'élance comme un oiseau Pas une histoire d'amour d′vacances, qui finit dans l′eau C'est un long roman d′amitié qui commence entre nous deux Magique adolescence, où tout est un jeu Une amitié qui s'élance comme l′envol d'un oiseau Pas un amour d′vacances, qui finit dans l'eau C'est un long roman d′amitié qui commence entre nous deux Magique adolescence, où tout est un jeu And you know, when you look at me You′ll find the reason in my eyes Quand tu prends ma main, quand tu prends ma main Oh, fais comme tu veux, mais ne dis rienWriters Diane Eve Warren, Robbie Buchanan Salongue lettre de recommandation pour la traduction que je fis du roman L'hiver de Gunter de l'écrivain paraguayen Juan Manuel Marcos, permit à mon manuscrit d'être publié par les Editions L'Harmattan de Paris. Nous accompagnâmes l'auteur à la présentation du livre pour ce qui devait être le dernier voyage de Rubén en France, pays qui lui avait offert un hâvre de liberté et un

Stéphane LAMBERT, Fraternelle mélancolie, Arléa, 2018, 218 p., 19 €, ISBN 978-2-36308-150-6 Ce pourrait être un roman qui commence avec brio par la relation de la rencontre entre Nathaniel Hawthorne et Herman Melville, au Monument Mountain, le 5 août 1850. Les deux personnages sont introduits tour à tour par un rapide portrait physique et déjà comportemental. Rien ne permet encore de deviner cette Fraternelle mélancolie qui fait l’objet du dernier livre de Stéphane Lambert. Ce début est délibérément orienté vers le genre romanesque et cela correspond à un choix de la part de l’auteur. Il l’affirme clairement ce ne sera ni une biographie ni une étude littéraire. Faudrait-il pour cela écarter le genre de la fiction ? Non. Stéphane Lambert revendique le droit à la subjectivité dans son projet, le recours à l’invention, et pour cause. Comment pourrait-il se borner aux faits en l’occurrence ? Soit ils ne sont pas connus, soit ils sont trop rares et dispersés pour livrer un soupçon d’évidence ou simplement un sens. En effet, que sait-on des relations entre Hawthorne et Melville ? Quelques rencontres ont eu lieu, des lettres ont été échangées, mais une part de celles-ci, celles de Hawthorne, a été détruite par Melville, on ne sait d’ailleurs pour quel motif. Il faut ajouter le carnet de notes de Melville lui-même, intéressant entre prolixité et retenue. Demeurent surtout les œuvres, mine où puisera notre auteur inspiré. Elles lui fourniront le thème de la mélancolie où s’épanche la fraternité. Il faut à cet égard signaler l’à-propos de l’illustration de la première de couverture, une reproduction de Deux jeunes hommes devant la lune qui se lève sur la mer, de Caspar David Friedrich. Comme il avait procédé dans Avant Godot, où, partant d’un seul indice, une phrase dans le journal de voyage de Beckett, Stéphane Lambert avait perçu la nécessité d’enquêter, ressenti impérieusement le besoin d’aller plus loin, il a ici encore trouvé la voie d’une plausible interprétation, la sienne pour tout dire. Dans le cas de cette relation entre Hawthorne et Melville, les indices sont plus nombreux, de même les témoignages, la correspondance, les notes et sources critiques. Mais aucun ne permet de découvrir une évidence. C’est alors qu’intervient ce sens second qu’il faut bien attribuer au seul enquêteur entêté et rendu sensible, perméable à sa recherche. C’est qu’il ne craint pas de partir de sa propre expérience d’écrivain, d’homme tout simplement, exposé lui aussi à des affects, à des tentations pour imaginer l’arrière-fable des faits. Démarche inévitable devant l’indétermination de l’Histoire, et revoici la subjectivité. Il ya des coups de foudre en amitié comme en amour. Qu’en est-il de la dimension sexuelle de l’amitié ? De quoi se nourrit une amitié amoureuse ? Quel est le rapport entre le plaisir non sexualisé et l’éros ? La voie de l’interprétation délibérée en la matière, sous la conduite de l’intuition, est riche et productive, bien que jamais autoritaire. Je respecte les démarches journalistiques, mais le strict inventaire des faits dans cette histoire correspondrait à la description d’un fragment de momie endommagé par le temps. Et ce qui m’importe, c’est l’être. Pour retrouver cette essence, je n’ai pas d’autre moyen que de me relier intimement au sujet que j’explore. Le doute n’est heureusement pas absent de la démonstration. Stéphane Lambert parsème son texte de questions, de suppositions, de suggestions. Comment une telle amitié, qui laisserait tant de marques de part et d’autre, aurait-elle pu se nouer sans l’accord des deux protagonistes ? sans un emballement mutuel ? Qu’avait bien pu lui écrire Hawthorne pour que le souvenir de ses lettres fût un jour si désagréable à Melville qu’il en vînt à les détruire ? Quelles promesses non tenues contenaient-elles ? Quel élan brisé ? Nul n’en saura rien, la vérité est partie en poussière ». Sauf celui qui cherche et ose aller au-delà de la clarté du miroir. Cette inquiétude fondamentale, cette mise en question de la réalité de l’écriture, de la vie de l’écrivain, de l’existence elle-même est assez radicale chez Lambert faute de pouvoir faire autre chose ». Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit aucunement de résignation, mais d’une élection volontaire. Stéphane Lambert a choisi, dans ses écrits et en particulier dans ses essais sur l’art ou l’écriture, d’appliquer une méthode personnelle qui consiste à s’écarter à la fois de la fiction biographique ou de la biographie romancée et privilégie l’interprétation inspirée des données objectives disponibles. D’où résulte un texte qui convainc par sa rigueur, démontre une qualité authentiquement critique et charme par l’élégance de sa formule inventive. Un texte qui abonde en références ponctuelles et précises, mais fait aussi office d’autocitation. Il est des coups de foudre en amitié, nous assure Stéphane Lambert. Il y a sans doute de coups de foudre en écriture. Et ils se prolongent. Jeannine Paque

CitationsPréface à la traduction française de "Michael Kolhaas" Découvrez un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase Préface à la traduction française de "Michael Kolhaas" issus de livres, discours ou entretiens. Une Sélection de 2 citations et proverbes sur le thème Préface à la traduction française de "Michael Kolhaas".

Publiéau lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Le Bavard de Louis-René des Forêt interroge le pouvoir de la parole. Cette œuvre singulière, resté confidentielle à sa parution, est devenue dans les années 1960 un livre de référence pour toute une génération. par Marc Foucault. Certains écrivains ne sont peut-être nés que pour ParolesDeMoon #UnRomanDAmitie #ElsaLunghini #GlennMedeiros #1980s #Elsa#ChaineMusicaleDeMoon #MoonsMusicChannelEditeur De Vidéo: Moon NguyenProducteur: Moon . 149 73 678 412 47 178 681 3

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