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Probleme avec Aum "Cette utilisatrice a quittĂ© le site" Bonjour tout le monde, Je viens de dĂ©marrer sur AdopteUnMec et j'ai rencontrĂ© un lĂ©ger problĂšme aujourd'hui. Apres avoir charmĂ© une demoiselle, celle-ci m'offre la possibilitĂ© de la contacter. Je m'exĂ©cute dans la demi-heure avec un mail assez sobre avec une pointe d'humour; la demoiselle me rĂ©pond trĂšs vite sur un ton aimable, elle a l'air intĂ©ressĂ© et semble vouloir en savoir plus. Une petite trentaine de minutes alors que je m'apprĂȘte Ă  envoyer ma rĂ©ponse, le site me dit que l'utilisatrice a quittĂ© le site. Quand je tente d'aller sur son profil j'ai le seul message "Cette utilisatrice a quittĂ© le site" qui apparait. Je suppose que la demoiselle a tout simplement changĂ© et m'a bloquĂ© sur un coup de tĂȘte, je ne suis tout de mĂȘme Ă©tonnĂ© de ne pas voir le mot "bloquĂ©" mentionnĂ©. S'agit-il d'un problĂšme liĂ© au site ? La demoiselle apparait connectĂ©e depuis tout ce temps et j'ai accĂšs Ă  son profil si je passe par un autre navigateur ou si je me mets en navigation privĂ©. Quel comportement le site a lorsque l'on est bloquĂ© par quelqu'un ? Merci d'avance pour vos rĂ©ponses !

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Lesite fonctionne comme une boite de nuit : GRATUIT pour les femmes, et PAYANT pour les hommes. C’est un choix qui pourra en irriter certains, mais qui est TERRIBLEMENT EFFICACE pur Ă©quilibrer le ratio homme/femme. De ce fait, adopteunmec est beaucoup moins concurrentiel que d’autres sites de rencontre.donc plus intĂ©ressante pour nous "Qu'ils aillent se rĂ©adapter ailleurs." Cette phrase, prononcĂ©e en juillet 1962 par Gaston Defferre Ă  propos des rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie, les pieds-noirs ne l'ont pas oubliĂ©e. Cinquante ans plus tard, ils continuent de vouer une rancune tenace Ă  l'ancien maire de Marseille. Extraite d'une interview donnĂ©e Ă  Paris-Presse », puis reprise en une du quotidien local Le MĂ©ridional », cette dĂ©claration peut surprendre aujourd'hui par sa virulence. Mais, en cet Ă©tĂ© qui voit transiter par sa ville plusieurs centaines de milliers de Français d'AlgĂ©rie, Gaston Defferre ne fait que relayer l'opinion de la plupart de ses administrĂ©s. Car, depuis le mois de juin 1962, le port phocĂ©en Ă©touffe littĂ©ralement sous l'afflux des rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie. Au point d'en oublier sa tradition d'accueil, qui, au fi l du siĂšcle, avait notamment permis l'intĂ©gration des Ă©migrĂ©s armĂ©niens, puis des rapatriĂ©s d'Indochine, enfin de ceux du Maroc et de 1962, les enjeux dĂ©mographiques sont, il est vrai, d'une tout autre ampleur principal point d'arrivĂ©e sur le territoire mĂ©tropolitain pour les Français d'AlgĂ©rie, qui dĂ©barquent Ă  la Joliette ou atterrissent Ă  Marignane, Marseille n'a pas anticipĂ© l'ampleur de l'exode. AprĂšs la signature, le 18 mars, des accords d'Evian mettant fi n Ă  la guerre d'AlgĂ©rie, le gouvernement français lui-mĂȘme n'a-t-il pas prĂ©dit tout au plus 100 000 arrivĂ©es au cours de l'annĂ©e ? Au printemps, la grande peur des Français d'AlgĂ©rie, dont la sĂ©curitĂ© est violemment remise en cause sur leur terre natale en dĂ©pit des clauses d'Evian, aura vite raison de ces prĂ©visions. Ce sont finalement 700 000 pieds-noirs » - le surnom mĂ©prisant que leur donnent les mĂ©tropolitains depuis le dĂ©clenchement de la guerre d'AlgĂ©rie - qui gagneront la mĂ©tropole au cours de l'annĂ©e 1962 ; parmi eux, 450 000 environ arrivent Ă  Marseille. Face Ă  cette marĂ©e humaine, les pouvoirs publics sont rĂ©duits Ă  l'improvisation, pour ne pas dire l' autoritĂ©s dĂ©passĂ©esDĂ©but juin, alors que, chaque jour, plusieurs paquebots - quand ce ne sont pas des cargos, des pinardiers ou des chalutiers - dĂ©barquent des milliers de rĂ©fugiĂ©s, le centre d'accueil Ă©tabli Ă  leur intention ne compte ainsi que huit employĂ©s. Devant ses locaux, d'abord installĂ©s rue Breteuil avant d'ĂȘtre dĂ©mĂ©nagĂ©s dans un immeuble rĂ©quisitionnĂ© sur le cours Pierre-Puget, les fi les d'attente finissent trĂšs vite par bloquer la circulation. La dĂ©lĂ©gation rĂ©gionale des rapatriĂ©s de Marseille, dĂ©pendant du secrĂ©tariat d'Etat des RapatriĂ©s alors dirigĂ© par Robert Boulin, n'a par ailleurs prĂ©vu, au tout dernier moment, que deux centres de transit l'hĂŽtel Bompard, Ă  Endoume, et la citĂ© HLM de la RouguiĂšre, rĂ©quisitionnĂ©e alors que sa construction n'est pas entiĂšrement achevĂ©e. Dans les appartements qui n'ont pas encore de portes, sur des lits de camp fournis par l'armĂ©e, on ne pourra cependant entasser plus de 3 000 personnes Ă  la fois. Au total, seuls 90 000 rapatriĂ©s, sur les 450 000 qui ont dĂ©barquĂ© Ă  Marseille en 1962, ont pu ĂȘtre pris en charge par les autoritĂ©s, souligne l'historien marseillais Jean- Jacques Jordi, qui est le meilleur spĂ©cialiste de l'histoire des rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie lire p. IX. Les autres ont Ă©tĂ© contraints de se dĂ©brouiller par eux-mĂȘmes, et d'aller Ă  l'hĂŽtel, mĂȘme si certains ont aussi pu compter sur la solidaritĂ© des associations. »Pour supplĂ©er des autoritĂ©s dĂ©bordĂ©es, a en effet Ă©tĂ© créé, dĂšs le mois de mars 1962, un ComitĂ© de liaison des organismes participant Ă  l'aide aux Français rapatriĂ©s d'outre-mer », prĂ©sidĂ© par un ancien prĂ©sident de la chambre de commerce de Marseille, Emile RĂ©gis. RĂ©unissant notamment des bĂ©nĂ©voles du Secours catholique, de l'Accueil protestant ou du Fonds social juif unifiĂ©, et coordonnant les aides spontanĂ©es des Marseillais, il propose au moins autant de lits que la dĂ©lĂ©gation rĂ©gionale, soit 3 000 environ, rĂ©partis entre une quarantaine de centres ; le Secours catholique gĂšre Ă©galement une pouponniĂšre sur le port, ainsi qu'une garderie Ă  la gare des dockers, des chauffeurs de taxi...Certains Marseillais tĂ©moignent donc leur solidaritĂ© aux rapatriĂ©s. Mais ils restent minoritaires. Au sein du ComitĂ© de liaison, les syndicats brillent ainsi par leur absence. Et notamment la CGT, alors toute-puissante Ă  Marseille. Les communistes ont d'emblĂ©e affichĂ© une forte hostilitĂ© Ă  l'Ă©gard des rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie, collectivement accusĂ©s d'ĂȘtre autant de gros capitalistes, de racistes qui avaient fait suer le burnous», et mĂ©ritaient ce qui leur arrivait », explique Jean-Jacques Jordi. Sur le port, Ă  l'Ă©tĂ© 1962, les dockers, tous encartĂ©s CGT, ont ainsi peint sur des banderoles des messages de bienvenue tels que Pieds-noirs, rentrez chez vous » ou Les pieds-noirs Ă  la mer ». DĂ©barquant des milliers de caisses contenant du mobilier et d'autres biens en provenance d'AlgĂ©rie, les employĂ©s du port en dĂ©robent prĂšs du quart, et laissent pourrir dans l'eau une bonne partie du reste, dĂ©truisant ce qui constitue Ă  leurs yeux une opulence bien mal les militants communistes n'ont pas le monopole des mauvaises pratiques enregistrĂ©es Ă  l'encontre des rapatriĂ©s en cette annĂ©e 1962. Les taxis, qui se pressent aux abords du port et de l'aĂ©roport, augmentent ainsi leurs tarifs de façon abusive. C'est aussi le cas de nombreux hĂŽteliers, dont les Ă©tablissements ne dĂ©semplissent pas fi n juillet, il ne reste Ă  Marseille qu'une cinquantaine de chambres disponibles, sur les 12 500 que compte alors la ville. Pour les pieds-noirs, qui en occupent la plupart, les tarifs ont souvent doublĂ©, voire triplĂ©, par rapport aux mois prĂ©cĂ©dents. De mĂȘme, bien des agences immobiliĂšres augmentent les prix des locations ; certaines vont jusqu'Ă  faire payer le pas-de-porte aux nouveaux arrivants, quand elles ne refusent pas tout simplement de louer aux Ă  cet accueil plus qu'hostile, ces derniers tentent de s'organiser chaque jour, des centaines d'entre eux se retrouvent place de la Bourse - devenue en 1970 la place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle -, oĂč deux bars sont alors tenus par des rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie. On Ă©change des informations, on trouve parfois un emploi, un logement. Du matin au soir, la place ne dĂ©semplit pas, et des heurts interviennent Ă  l'occasion avec des chauffeurs de taxi, qui estiment qu'on les empĂȘche de circuler et de travailler. Le 18 juillet, dans la soirĂ©e, ce QG improvisĂ© de la communautĂ© rapatriĂ©e fait mĂȘme l'objet d'un vaste coup de fi let policier des centaines de pieds-noirs prĂ©sents sur la place sont interpellĂ©s par les forces de l'ordre, et emmenĂ©s Ă  l'hĂŽtel de police pour une vĂ©rification d'identitĂ©, avant d'ĂȘtre rapidement police marseillaise elle-mĂȘme a en effet fini par dĂ©velopper des sentiments peu amicaux Ă  l'encontre des rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie. Il faut dire qu'avec leur arrivĂ©e, la criminalitĂ© a explosĂ© dans la ville. Au cours de l'Ă©tĂ©, plusieurs fusillades opposent les forces de l'ordre Ă  des gangsters » venus d'AlgĂ©rie, rapporte la presse ; dans la seule journĂ©e du 28 juin, huit hold-up ont lieu Ă  Marseille, les malfaiteurs se rĂ©clamant systĂ©matiquement de l'OAS. En rĂ©alitĂ©, il s'agit d'autant de vols purement crapuleux, dus aux membres de la pĂšgre d'Alger et d'Oran, elle aussi rapatriĂ©e Ă  Marseille. Mais le climat se prĂȘte aux amalgames dĂ©jĂ  racistes » et profiteurs », les pieds-noirs deviennent aussi des voleurs ».20% des rapatriĂ©s restent Ă  MarseilleCes Ă©pisodes constituent le point culminant des tensions entre Marseillais et rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie dĂšs la fi n de l'Ă©tĂ©, la situation commence Ă  s'apaiser. Car, Ă  cette date, et Ă  l'approche de la rentrĂ©e scolaire, beaucoup de rapatriĂ©s, soucieux que leurs enfants puissent reprendre une scolaritĂ© normale, ont quittĂ© Marseille, dont les Ă©coles n'ont pas assez de places Ă  offrir, pour d'autres villes et villages de France. Ils y sont fortement encouragĂ©s par les autoritĂ©s, qui les poussent Ă  s'installer dans la moitiĂ© nord du pays, oĂč les perspectives d'emploi et de logement sont alors plus favorables que sur le littoral mĂ©diterranĂ©en. Mais, pour rester au bord de cette mer qui les relie symboliquement Ă  leur pays perdu, un cinquiĂšme des Français d'AlgĂ©rie dĂ©barquĂ©s au cours de l'annĂ©e 1962 restent Ă  Marseille, oĂč ils s'installeront durablement. Soit plus de 120 000 personnes, qui vont contribuer Ă  modifier profondĂ©ment le visage de la ville. En s'intĂ©grant bien plus vite que leur arrivĂ©e chaotique ne le laissait prĂ©sager. DĂšs 1965, le problĂšme du logement des pieds-noirs et celui de la scolarisation de leurs enfants est Ă  peu prĂšs rĂ©glĂ©, dĂ©taille Jean- Jacques Jordi. Et avant la fi n des annĂ©es 1960, leur intĂ©gration professionnelle, assez exceptionnelle, contribue fortement au renouveau Ă©conomique que connaĂźt alors Marseille. »A ses nouveaux citoyens, prodigues aprĂšs avoir Ă©tĂ© tellement craints, la ville fi nit mĂȘme, en 1971, par Ă©lever un monument sur la corniche Kennedy. Une reconnaissance tardive qui n'a pas suffi Ă  effacer, chez beaucoup de pieds-noirs marseillais, les souvenirs douloureux d'une arrivĂ©e chaotique...
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––––––––––––––––––––––––CONTEXTE–––––––––––––––––––––––– Chers compatriotes, concitoyens. En raison de la situation qui s’est créée avec la formation de la CommunautĂ© des États indĂ©pendants, je mets fin Ă  mes fonctions de prĂ©sident de l’URSS. Je dĂ©fendais la prĂ©servation de l’intĂ©gritĂ© du pays. Les Ă©vĂ©nements ont pris une tournure diffĂ©rente. La ligne du dĂ©membrement du pays et de la dislocation de l’État a gagnĂ©, ce que je ne peux pas accepter ».Le jour de la NoĂ«l 1991, MikhaĂŻl Gorbatchev, l’un des hommes qui aura marquĂ© l’histoire du XXe siĂšcle et permis la chute du communisme, annonçait Ă  la tĂ©lĂ©vision russe qu’il prenait acte de la disparition » de l’URSS proclamĂ©e quelques semaines auparavant par Boris Eltsine – le 8 dĂ©cembre, la Russie, l’Ukraine et la BiĂ©lorussie avaient proclamĂ© leur indĂ©pendance –, et qu’il abandonnait ses fonctions de prĂ©sident de l’Union soviĂ©tique. Cette dĂ©mission survenait alors que l’équipe eltsinienne emmĂ©nageait dĂ©jĂ  au Kremlin dans les bureaux mĂȘmes de la prĂ©sidence lendemain de cette dĂ©mission, le rĂ©dacteur en chef de La Croix, NoĂ«l Copin, estimait que le nom de cet homme est liĂ© dĂ©sormais Ă  une immense rĂ©volution pacifique celle qui amena la mort de l’idĂ©ologie communiste, la chute d’un systĂšme totalitaire, l’éclatement d’un empire et qui conduisit plusieurs centaines de millions d’hommes sur les chemins de la libertĂ© ». Un homme qui aura mĂȘme su faire de Margaret Thatcher, pourtant adversaire acharnĂ©e du communisme, l’une de ses principales "groupies" ». ContestĂ© Ă  l’intĂ©rieur, le prĂ©sident soviĂ©tique avait suscitĂ© une vraie gorbymania » Ă  l’étranger.––––––––––––––––––––––––ARCHIVES––––––––––––––––––––––––L’hommage du monde Ă  GorbatchevLa Croix du 27 dĂ©cembre 1991L’éditorial de NoĂ«l CopinLe destin de MikhaĂŻl Gorbatchev restera comme l’un des plus fabuleux de l’histoire. Le nom de cet homme est liĂ© dĂ©sormais Ă  une immense rĂ©volution pacifique celle qui amena la mort de l’idĂ©ologie communiste, la chute d’un systĂšme totalitaire, l’éclatement d’un empire et qui conduisit plusieurs centaines de millions d’hommes sur les chemins de la une petite phrase de son discours d’adieu souligne l’aspect dramatique de son dĂ©part L’ancien systĂšme s’est Ă©croulĂ© avant que le nouveau ait pu se mettre en place ». En fait, il constatait lĂ  sa propre incapacitĂ© celui qui a tournĂ© une page ne peut pas ĂȘtre celui qui entame la suivante. Pourquoi ? Cette question en rejoint deux autres Pourquoi cet homme qui a permis l’avĂšnement de la dĂ©mocratie est-il aujourd’hui mis Ă  l’écart par cette dĂ©mocratie ?Pourquoi cet homme Ă©tait-il Ă  la fois adulĂ© par le monde et rejetĂ© par les siens ?Certes la situation Ă©conomique catastrophique qui s’aggravait de jour en jour suffisait Ă  expliquer la colĂšre d’un peuple. Mais il y a davantage en instituant la perestroĂŻka, Gorbatchev, loin de mettre en cause le communisme, affirmait sa volontĂ© de le restaurer. Il ne se doutait pas que sa dĂ©marche, fondĂ©e sur le retour du lĂ©ninisme, aboutirait Ă  faire dĂ©boulonner partout les statues de LĂ©nine. Estimant que les tentatives prĂ©cĂ©dentes de rĂ©formes – notamment celles de Khrouchtchev – avaient Ă©chouĂ© faut d’ĂȘtre soutenue par le peuple, il lança la formule Plus de socialisme, plus de dĂ©mocratie ».Alors que l’Occident voyait en lui l’homme qui instaurait la dĂ©mocratie, le peuple soviĂ©tique voyait l’homme qui voulait sauver le socialisme. Loin de lui ĂȘtre reconnaissant pour la toute nouvelle libertĂ© d’expression, ce peuple usa de cette libertĂ© contre bout, MikhaĂŻl Gorbatchev est apparu comme l’homme du systĂšme qu’il contribuait lui-mĂȘme Ă  abattre. C’est de ce systĂšme qu’il tenait son pouvoir et sa lĂ©gitimitĂ© alors que son principal rival, Boris Eltsine, issu lui aussi du communisme mais ayant plus tĂŽt rompu avec lui, tire sa lĂ©gitimitĂ© du soutien dans la façon dont il se met lui-mĂȘme en rĂ©serve, MikhaĂŻl Gorbatchev invoque dĂ©jĂ  une autre lĂ©gitimitĂ© celle de l’histoire.––––––––––––––-L’au revoir de GorbatchevLa Croix du 27 dĂ©cembre 1991Par Maxime Ioussine, correspondant Ă  Moscou En raison de la situation qui s’est créée avec la formation des États indĂ©pendants, je mets fin Ă  mes fonctions de prĂ©sident de l’URSS. Je dĂ©fendais la prĂ©servation de l’Union et l’intĂ©gritĂ© du pays, mais les Ă©vĂ©nements ont pris une tournure diffĂ©rente. La ligne du dĂ©membrement de l’État a gagnĂ©, ce que je ne peux pas accepter. »Le 25 dĂ©cembre Ă  19 heures locales, MikhaĂŻl Gorbatchev s’est adressĂ© pour la derniĂšre fois aux SoviĂ©tiques en tant que leur prĂ©sident. Il ne cachait pas son amertume. L’histoire a Ă©tĂ© sĂ©vĂšre avec cet homme libĂ©rateur du pays et fossoyeur du communisme. Beaucoup de gens ont eu les larmes aux yeux en voyant le dernier acte du drame humain et politique du premier et dernier prĂ©sident de l’URSS. Il est parti avec dignitĂ©. MĂȘme des mĂ©dias qui lui Ă©taient habituellement hostiles l’ont reconnu. Je ferai tout mon possible pour que les accords entre les RĂ©publiques facilitent la sortie de la crise et le processus des rĂ©formes. Je quitte mon poste avec inquiĂ©tude mais aussi avec espoir, avec la foi en vous, en votre sagesse et en votre force d’esprit », a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident soviĂ©tique Ă  ses compatriotes. Il a promis sa pleine coopĂ©ration » pour la rĂ©ussite de la CommunautĂ© des États indĂ©pendants CEI qui a remplacĂ© l’ de dĂ©mission de MikhaĂŻl Gorbatchev diffusĂ© sur A2 le 25 dĂ©cembre 1991DĂ©mission mais pas disparitionCependant, Gorbatchev ne quitte pas pour autant la politique. Je n’ai pas l’intention de me cacher dans la taĂŻga. Je veux contribuer aux rĂ©formes dĂ©mocratiques en Russie et dans les autres pays de l’ancienne Union, mais si la dĂ©mocratie n’est pas respectĂ©e je vais rĂ©agir », a-t-il dĂ©clarĂ© dans une interview Ă  la tĂ©lĂ©vision russe et Ă  la chaĂźne amĂ©ricaine CNN quelques minutes aprĂšs sa suspense qui entourait le contrĂŽle de l’arme nuclĂ©aire soviĂ©tique a Ă©galement Ă©tĂ© levĂ© mercredi. Gorbatchev a remis le bouton nuclĂ©aire Ă  Boris Eltsine, abandonnant le commandement en chef de l’armĂ©e. La Russie devient officiellement l’hĂ©ritiĂšre de la puissance militaire soviĂ©tique. Le prĂ©sident russe assure qu’il ne peut utiliser ce fameux bouton qu’avec l’accord des chefs des autres RĂ©publiques membres de la CommunautĂ© des États indĂ©pendants. Propos rassurants. Mais en rĂ©alitĂ© on ne voit pas quels mĂ©canismes concrets permettent aux chefs des RĂ©publiques d’exercer leur contrĂŽle. Tout donne Ă  penser que leur rĂŽle reste honorifique et que, comme Ă  l’époque soviĂ©tique, tout ce qui concerne le nuclĂ©aire se dĂ©cide Ă  avenir pour MikhaĂŻl Gorbatchev ? InterrogĂ© par les journalistes, l’ex-prĂ©sident de l’ex-Union a dit qu’il voulait d’abord se reposer. Ensuite on verra, maintenant je me sens trĂšs fatiguĂ©. » Les questions matĂ©rielles de sa retraite ont Ă©tĂ© rĂ©glĂ©es avec Boris Eltsine au dĂ©but de la semaine, quand les deux prĂ©sidents ont parlĂ© ensemble durant de longues heures. Gorbatchev aura une pension Ă©gale Ă  son salaire actuel de prĂ©sident 4 000 roubles par mois dix fois le salaire moyen en Russie ou 30 dollars au marchĂ© noir. Eltsine avait raison, remarquant que ce n’était pas une somme Ă©norme ». Un croupier d’un des casinos créés rĂ©cemment Ă  Moscou gagne dix fois plus. Eltsine a toutefois laissĂ© Ă  son ancien rival un appartement Ă  Moscou, une datcha et deux le prĂ©sident russe n’est pas beau joueur sur toute la ligne. Gorbatchev voulait un peu trop de gardes du corps. Nous avons divisĂ© par dix, nous lui en laissons vingt », a-t-il prĂ©cisĂ© avec ironie Ă  la confĂ©rence de presse. Eltsine n’a d’ailleurs pas oubliĂ© de s’offrir un joli cadeau de NoĂ«l Il a rendu Ă  la prĂ©sidence russe » une luxueuse datcha de Gorbatchev prĂšs de Russie disparaissent les derniers vestiges de l’époque communiste. Le drapeau rouge frappĂ© de la faucille et du marteau qui flottait sur le Kremlin a Ă©tĂ© amenĂ© trente minutes aprĂšs l’annonce de la dĂ©mission de Gorbatchev. Le Parlement russe a changĂ© le nom de la rĂ©publique. La RSFSR RĂ©publique socialiste fĂ©dĂ©rative soviĂ©tique russe est devenue la FĂ©dĂ©ration de Russie. Avec une banniĂšre tricolore blanc, bleu, rouge de l’empire tsariste comme drapeau officiel, et un aigle bicĂ©phale comme blason. Fait exceptionnel, le Soviet suprĂȘme russe oĂč les communistes disposent d’un puissant groupe parlementaire a votĂ© ces changements Ă  la quasi-unanimitĂ©. Seuls deux dĂ©putĂ©s irrĂ©ductibles se sont prononcĂ©s nuclĂ©aires en ordre dispersĂ©Le mĂȘme jour, le Parlement a ratifiĂ© le volet nuclĂ©aire des accords d’Alma Ata. Cependant, de nombreuses incertitudes demeurent, surtout en ce qui concerne le statut des RĂ©publiques oĂč sont stationnĂ©s les missiles nuclĂ©aires soviĂ©tiques. Le monopole de la Russie est sĂ©rieusement contestĂ© par les autoritĂ©s du Kazakhstan cette RĂ©publique veut garder l’arme nuclĂ©aire sur son sol. Ce dossier Ă©pineux devrait ĂȘtre au centre des discussions le 30 dĂ©cembre Ă  Minsk oĂč les dirigeants de la CommunautĂ© se rĂ©unissent Ă  seront peut-ĂȘtre plus nombreux qu’à Alma Ata. Le prĂ©sident de la GĂ©orgie, Zviad Gamsakhourdia, a dĂ©clarĂ© cette semaine que sa RĂ©publique voulait adhĂ©rer Ă  la CEI, proposition accueillie avec scepticisme par Boris Eltsine car les droits de l’homme ne sont pas respectĂ©s en GĂ©orgie ». À Tbilissi, des affrontements sanglants se poursuivent. Les partisans de Gamsakhourdia ont reçu mercredi des renforts importants venus du nord de la RĂ©publique. Mais le prĂ©sident gĂ©orgien reste dans une situation sur les annĂ©es de pouvoir de MikhaĂŻl Gorbatchev Ă  l’occasion des vingt ans de la chute de l’URSS.––––––––––––––––––– Gorbymania tous Ă©taient atteintsLa Croix du 27 dĂ©cembre 1991Par Dominique ChivotContestĂ© Ă  l’intĂ©rieur, le prĂ©sident soviĂ©tique a suscitĂ© une vraie gorbymania » Ă  l’ et un juin 1984. On dĂźne ce soir au Kremlin. Arrive le rituel glacĂ© des toasts. Alors, devant un Tchernenko figĂ© et des apparatchiks incrĂ©dules, François Mitterrand ose parler de Sakharov. Du coup, on oubliera un peu que ce dĂźner a laissĂ© un autre souvenir aux dirigeants français. Au cours de cette premiĂšre visite officielle en Union soviĂ©tique du prĂ©sident de la RĂ©publique française, un inconnu s’est fait remarquer pour son impertinence François Mitterrand Ă©voque l’agriculture en URSS et ses fiascos saisonniers. L’agriculture, chez nous, ça ne marche pas du tout, c’est comme le plan », lui rĂ©torque l’interlocuteur. Depuis quand ? » Mais depuis 1917 ! C’est comme le reste. » Celui qui a osĂ© ce crime de lĂšse-soviĂ©tisme, est un certain MikhaĂŻl Gorbatchev, alors ministre de l’agriculture. Le contact entre les deux hommes a Ă©tĂ© formidable », se souvient Roland Dumas. En tout cas, le chef de l’État français dĂ©cide de jouer Ă  fond la carte Gorbatchev. Il sera l’un des tout premiers. Quand il se rend aux obsĂšques de Tchernenko en mars 1985, c’est surtout pour ĂȘtre le premier Ă  rencontrer le successeur. Le premier voyage en Europe du nouveau maĂźtre du Kremlin sera d’ailleurs pour la France en octobre 85. La Gorbymania » commence sa conquĂȘte de l’ recettes de cette fascination en Occident sont simples Gorbatchev Ă©tonne et sĂ©duit Ă  la fois tous ceux qui avaient en plusieurs dĂ©cennies assimilĂ© le Kremlin et ses tsars rouges Ă  l’ennui, la sclĂ©rose et la lourdeur. Il multiplie les voyages et les sommets qui illustrent cette vaste opĂ©ration de communication planĂ©taire premiĂšre rencontre Ă  GenĂšve avec Reagan en novembre 85, Reykjavik en octobre 86, Washington en dĂ©cembre 87, New York en dĂ©cembre 88, etc. Sans compter la poignĂ©e de main Ă  Jean-Paul II, en dĂ©cembre en groupie »En Occident, les premiĂšres hĂ©sitations ont vite laissĂ© la place Ă  l’intĂ©rĂȘt marquĂ©. Mais la gorbymania qui s’est installĂ©e chez les dirigeants politiques se rĂ©pand Ă©galement dans les opinions publiques occidentales. Star system façon vodka, Ă  la fois mode et nouvel art de vivre d’un dirigeant venu du triomphe sera atteint Ă  Londres. Car Gorbatchev saura faire de Margaret Thatcher, pourtant adversaire acharnĂ©e du communisme, l’une de ses principales groupies ». Cette derniĂšre tĂ©moignait encore rĂ©cemment dans Le Figaro M. Gorbatchev est un homme qui a de la volontĂ©, qui comprend la nĂ©cessitĂ© quand on veut entreprendre des choses de se faire des ennemis
 ».MĂȘmes accents aux États-Unis et en Allemagne, la plus atteinte, sans doute, par la gorbymania du fait de la fin de la guerre froide, du dĂ©sarmement et de l’aval donnĂ© par le chef du Kremlin Ă  sa rĂ©unification. Helmut Kohl dit de lui, en aoĂ»t 91 Ă  Berlin Nous autres Allemands lui devons une reconnaissance Ă©ternelle. » En juin 89 Ă  Stuttgart, c’est l’ovation dans la rue. Gabriella, chanteuse, sort mĂȘme un disque sur la perestroĂŻka Je rends hommage Ă  l’homme qui a introduit l’amour en politique. » Le 1er janvier 1991, Bush et Gorbatchev Ă©changent leurs vƓux sur leurs tĂ©lĂ©visions Nobel mais contestĂ© en URSSGorbatchev va dĂ©velopper tout au long de son rĂšgne un paradoxe partagĂ© souvent par d’autres hommes d’État les Ă©loges Ă  l’extĂ©rieur, la contestation Ă  l’intĂ©rieur. Le point culminant sera atteint avec l’attribution du prix Nobel de la Paix en octobre 1990. Il est saluĂ© avec un certain enthousiasme en Occident ; il fait grincer de nombreuses dents en dĂ©cembre 1989, la lune de miel entre Paris et Moscou pousse un Mitterrand quelque peu dĂ©sarçonnĂ© par la chute du mur de Berlin Ă  venir converser avec son homologue soviĂ©tique Ă  Kiev. À l’aĂ©roport, Gorbatchev dans un geste familier redresse la chapka de travers de son hĂŽte français. À Bonn, le souvenir de ce voyage de dĂ©fiance mettra du temps Ă  s’ l’harmonie des relations entre la France et Gorbatchev sera curieusement obscurcie d’une fausse note, lors du coup d’État manquĂ© du 21 aoĂ»t dernier, quand François Mitterrand donne l’impression d’avoir enterrĂ© un peu cavaliĂšrement Gorbatchev au lendemain du putsch. Un peu trop tĂŽt.

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Foot - Mercato - OL Ce crack qui a prĂ©fĂ©rĂ© rejoindre l’OL... plutĂŽt que l’OM ou le PSG PubliĂ© le 9 juillet 2022 Ă  22h00 par Axel Cornic ConsidĂ©rĂ© comme l’un des plus grands talents de Ligue 2, Johann Lepenant a quittĂ© le Stade Malherbe Caen lors de ce mercato afin de signer en faveur de l’Olympique Lyonnais. Pourtant, le milieu de terrain semblait intĂ©resser d’autres clubs de Ligue 1, notamment le Paris Saint-Germain et l’Olympique de avoir ratĂ© la Ligue des Champions la saison derniĂšre, l’OL est dĂ©terminĂ© Ă  revenir dans le top de Ligue 1. Ainsi, le club a changĂ© d’actionnaire majoritaire cet Ă©tĂ© et semble mettre en place un projet ambitieux avec les retours d’Alexandre Lacazette et de Corentin Tolisso, mais Ă©galement quelques paris sur des jeunes talents français. Mercato - PSG Ces joueurs recrutĂ©s au FC Barcelone par le PSG — le10sport le10sport July 9, 2022Lepenant, le nouveau talent Ă  suivre ?C’est le cas de Johann Lepenant, qui a signĂ© un contrat jusqu’en 2027 avec l’Olympique Lyonnais, qui aura donc versĂ© prĂšs de 5M€ dans les caisses du Stade Malherbe Caen. Convaincu par le projet sportif du club, Johann Lepenant souhaite s’inscrire dans la durĂ©e avec l’Olympique Lyonnais » a expliquĂ© le club rhodanien, lors du communiquĂ© annonçant l’arrivĂ©e du joueur de 19 ans. Son arrivĂ©e, la troisiĂšme de l’intersaison aprĂšs celles de RĂ©my Riou et d’Alexandre Lacazette, confirme ainsi la volontĂ© de l’OL de se renforcer et d’atteindre ses objectifs sur les saisons Ă  venir ».L’OM et le PSG ont tentĂ© le coupPourtant, Johann Lepenant aurait pu avoir une toute autre trajectoire. D’aprĂšs les informations de Il Corriere dello Sport, le joueur de Caen aurait reçu un grand nombre d’offres rĂ©cemment, de la part de club Ă©trangers comme français. Parmi les clubs concernĂ©s, il y aurait eu l’OM et le PSG, mais le quotidien ne prĂ©cise pas si ces deux-lĂ  sont allĂ©s jusqu’à formuler une offre concrĂšte.

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